GianLuca Farinelli, directeur de la Cinémathèque de Bologne et commissaire général de l'exposition Il était une fois Sergio Leone, et le directeur de la Cinémathèque française, Frédéric Bonnaud, nous accompagnent tout au long de cette Nuit, pour nous éclairer sur l'œuvre et la personnalité de Sergio Leone.. Frédéric Bonnaud à propos de Il était une Anecdotes En 1974, Sergio Leone vient à Paris pour visionner un film de Jacques Deray, à qui il pense confier la réalisation d'une de ses productions. Accompagné du producteur Norbert Saada et du comédien André Pousse, Leone se rend aux studios de Boulogne. Pousse raconte la scène :. On entre () et sur la droite je vois au loin un acteur habillé en président Résuméde Il était une fois en Amérique Il était une fois deux truands juifs, Max et Noodles, liés par un pacte d’éternelle amitié. Débutant au début du siècle par de fructueux trafics dans le ghetto de New York, ils voient leurs chemins se séparer, lorsque Noodles se retrouve durant quelques années derrière les barreaux, puis se recouper en pleine période de Ilétait une fois en Amérique. Le Film. Affiches. Jaquettes DVD / Blu-Ray. Note : 5 / 5.0 - 1 avis. Titre VO : Once Upon a Time in America. Un film de Sergio Leone avec Robert De Niro , James Woods , Treat Williams , Burt Young , Joe Pesci. Genre : drame - Durée : 4h11 - Année de production : 1984. Lamoindre de nos certitudes doit constamment être remise en cause, explique Leone avec Il était une fois en Amérique. Constat ironique, car la qualité de ce film, qui révéla la pré Ilétait une fois en Amérique - version intégrale. américain Réalisé par Sergio Leone avec Robert De Niro, James Woods. Drame. Ce film n'a pas été vu. par Télérama. AchetezIl était Une Fois en Amérique- Affiche de Film Originale (ressortie) - 40x60 cm - Pliée de Original Movie Poster sur gratuite dès 25€ Continuer sans accepter. Choisir vos préférences en matière de cookies. Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nécessaires pour vous permettre d'effectuer des achats, pour améliorer vos 13EMEPARTIE "Il était une fois en Amérique (Once upon a Time in America) est le dernier film réalisé par Sergio Leone, sorti en 1984. Il est adapté du roman The Hoods de Harry Grey." SYNOPSIS : David Aaronson, dit « Noodles », vieil homme las et solitaire, revient à New York et se souvient. Il contemple d’un regard dur, désabusé et pourtant sage et apaisé sa Synopsis- Il était une fois en Amérique. À New York, un homme se souvient de sa jeunesse, des règlements de comptes avec une bande rivale, de la prohibition et d'avoir dénoncé ses amis à la veille d'un braquage de banque. Ilétait une fois en Amérique est un chef-d’œuvre du montage, qui s’efforce de tisser des liens sensibles entre les époques (mais pas entre les lieux, hantés par des spectres) par d’astucieux raccords. Un champ-contrechamp et un travelling avant, et reviennent les années 20 ; un raccord objet et un flou de l’image, et revoici la Prohibition ; quelques notes d’un air oublié, et htej. synopsis Il était une fois deux truands juifs, Max et Noodles, liés par un pacte d'éternelle amitié. Débutant au début du siècle par de fructueux trafics dans le ghetto de New York, ils voient leurs chemins se séparer, lorsque Noodles se retrouve durant quelques années derrière les barreaux, puis se recouper en pleine période de prohibition, dans les années vingt. Jusqu'au jour où la trahison les sépare à nouveau. L’enfance et la maturité d’un gangster dans une fresque déconstruite. Le chef-d’oeuvre ultime de Sergio Leone. Voici – précédant de peu une version plus longue de quarante minutes, annoncée pour 2012 – le retour sur grand écran d’un des sommets du cinéma des années 80, l’ultime film de Sergio Leone, ce cinéaste qui réinventa le cinéma américain. Mais Il était une fois en Amérique est l’objet d’un culte cinéphile un brin fétichiste – il fut charcuté par ses producteurs à sa sortie aux Etats-Unis et connut un échec commercial sanglant – qui cache souvent sa vraie nature. Il s’agit a priori d’un film de pègre et à gros budget, tourné un peu partout sur le globe, dont Venise et Paris. Le film, tiré librement d’un livre autobiographique écrit en prison par un malfrat nommé Harry Grey, raconte, depuis l’enfance, la vie d’une bande de petits délinquants juifs de Brooklyn au début du XXe siècle, leur montée dans la hiérarchie du crime sous la Prohibition, puis leur chute brutale, entraînée par une trahison dont on saura plus tard qu’elle n’était pas le fait de celui qu’on croyait. C’est un film sur l’amitié masculine, son ambiguïté intrinsèque, sa part de traîtrise inhérente. Entre le héros du film, Noodles Robert De Niro, et Max James Woods, la jalousie, l’ambition, la cruauté, peut-être aussi une attirance sexuelle cachée ou latente, se mélangent pour produire un cocktail sournois. L’un gâchera sa vie pour se rédimer, l’autre la réussira par l’ignominie. La vision que porte Leone sur l’humanité est très noire. On peut en dire autant de sa vision de l’amour viril celui qui depuis l’enfance lie et délie Noodles et Deborah les sublimes Jennifer Connelly et Elizabeth McGovern, qui deviendra une star. Mais Noodles, dans un accès de passion, la viole dans un taxi. Et le film, souvent ultraviolent, d’une trivialité très italienne, semble se désoler lui-même, avec l’aide de la musique déchirante d’Ennio Morricone, du désespoir qu’il exprime. Mais il y a plus l’architecture du film. Il était une fois d’Amérique obéit à une construction à la fois habile on n’y voit que du feu et très sophistiquée, brouillant la chronologie pour donner son sens au récit, qui vogue d’époque en époque pour dessiner un territoire mental où tout se brouille, l’imaginaire et le réel, sans qu’on sache bien, au final, ce qui relevait de l’un ou de l’autre. Et peu à peu, de cette tentative éclatée de raconter une vie, dans ses faux-semblants et ses vérités, naît un hommage nostalgique et énamouré d’un Italien pour le grand cinéma, cet art qui permet aux hommes de vivre hors du temps dans un monde vu, pensé, fantasmé, déformé par le cerveau d’un autre. Un vrai chef-d’œuvre. Critiques C'est dans le cinéma de Sergio Leone que nous plonge cette Nuit, à l'écoute d'émissions d'hier qui lui étaient consacrées et par la voix de Leone lui-même, présent dans la plupart de ces archives. Si aujourd'hui, près de trente ans après sa disparition, Sergio Leone est enfin reconnu, il a longtemps été un cinéaste très sous-estimé. Avec cette Nuit, nous essayons de comprendre comment le mépris qui avait accueilli ses premiers westerns "made in Italy" a fait place au respect qu'impose l'œuvre d'un véritable auteur ; comment Leone est devenu partout une référence, pour ses pairs et pour les cinéphiles, comme pour le grand public, en ne signant que sept films et comment ces films ont marqué durablement notre imaginaire Gian Luca Farinelli, directeur de la Cinémathèque de Bologne et commissaire général de l'exposition Il était une fois Sergio Leone, et le directeur de la Cinémathèque française, Frédéric Bonnaud, nous accompagnent tout au long de cette Nuit, pour nous éclairer sur l'œuvre et la personnalité de Sergio Leone. Frédéric Bonnaud à propos de Il était une fois en Amérique "immense chef-d'œuvre, son très très grand film qui est un film culte pour des millions de gens" 'Il était une fois en Amérique' c'est un film plus grand que le cinéma, c'est à dire qui excède les capacités du cinéma. Mais ce qui est très touchant aussi c'est que c'est un film comme si la bataille de Waterloo était racontée par la cantinière ou par le petit tambour... c'est à dire que c'est la grande histoire racontée par un figurant. [...] Il fait son grand film, sa très grande œuvre sur un destin d'un tout petit bonhomme qui serait au huitième plan de la photographie. Gian Luca Farinelli revient sur la fascination de Sergio Leone pour le cinéma américain. Il rappelle que Leone était né en 29, année de la crise et année de l'arrivée du cinéma sonore en Italie, qu'il a connu l'âge d'or du cinéma hollywoodien en salle dont il a été privé ensuite durant les années du fascisme Pour un Européen de son âge, les États-Unis étaient le paradis et le cinéma était plus que le paradis. Dans une très belle interview qu'il a fait à la Cinémathèque française, quelqu'un lui demande pourquoi vous ne faites pas de films sur l'Italie, il répond 'peut-être que quand l'Italie sera grand comme les États-Unis je ferai des films sur l'Italie'. Et bien évidemment il n'a aucune envie de le faire. Cette dimension d'enfant, de rêveur, c'est l'essentiel pour comprendre Sergio Leone. Pour Frédéric Bonnaud, Sergio Leone est "un des meilleurs récepteurs du cinéma américain" Sergio Leone a été un des meilleurs spectateurs des produits qui sortaient de l'usine à rêves. Parce que le cinéma américain a eu cette particularité, c'était un cinéma qui pouvait ne pas être ambitieux mais dont la manufacture, dont la fabrication déjà était fascinante, pour quasiment le moindre de ses produits. Pour prolonger, visite de l'exposition Il était une fois Sergio Leone avec Antoine Guillot dans "Plan Large" Par Albane Penaranda Avec Gian Luca Farinelli et Frédéric Bonnaud Réalisation Virginie Mourthé Avec la collaboration de Hassane M'Béchour Nuit Sergio Leone - Entretien 2/3 avec Gian Luca Farinelli et Frédéric Bonnaud 1ère diffusion 04/11/2018

il était une fois en amérique film