Lhistoire du fantĂŽme de Cock Lane est une affaire d’appartement hantĂ© qui dĂ©fraie la chronique londonienne en 1762 avant d’ĂȘtre reconnue comme une imposture . Cet Ă©vĂ©nement, qui suscite une controverse entre les Églises mĂ©thodiste et anglicane lorsque le pasteur mĂ©thodiste John Moore prend le parti du fantĂŽme, a lieu dans un Lebruitage tonnerre qui fait peur dans la catĂ©gorie qui fait peur est de taille 1.17 MB. Vous pouvez le tĂ©lĂ©charger gratuitement ici! Vous pouvez le tĂ©lĂ©charger gratuitement ici! BruitagesGratuits.Com Dessinde fantome qui fait peur. Dessin Qui Fait Peur - dragon & cie - Page 5. Coloriage qui fait peur Ă  imprimer du livre de coloriage halloween. RĂ©aliser un dessin d'halloween qui fait peur: La nouvelle vidĂ©o de la chaĂźne youtube,. De maniĂšre Ă  vous montrer des publicitĂ©s qui reflĂštent avec plus de prĂ©cision vos centres d'intĂ©rĂȘts,. Nos 99 dessins Ă  colorier de halloween Beaucoupd’entre nous connaissent les poltergeists grĂące Ă  la sĂ©rie de films classiques du mĂȘme nom. Le mot lui-mĂȘme se traduit par « fantĂŽme bruyant », ce qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  sa capacitĂ© apparente Ă  faire du bruit, Ă  jeter des objets et Ă  perturber autrement notre environnement physique – et nous. Reidpassa sa main dans ses fins cheveux. Il soupira briĂšvement. Puis ouvrit la petite boĂźte qu'il tenait entre ses mains. Une boite Ă  bijou. Qui contenait la p RĂ©sumĂ© les bruits qui font peur pour familiariser les tout-petits et leur faire surmonter leur peur : le bruit de l'orage, de la sorciĂšre, les rires dans le train fantĂŽme, le loup, la chouette, les battements d'ailes de la chauve souris. ï»ż0005Bruitage d'un cri de peur ou de douleur d'un homme – bruitages humains: Club MP3: Club WAV: cri de peur de femme 01: 00:04Cri de peur court d'une femme – terreur: Club MP3: Club WAV: cri de peur de femme 02: 00:05Bruitage d'une femme qui hurle de peur avec effet de rĂ©verbĂ©ration – long cri de frayeur ou de chute – bruitage de cri 21Dans les Ă©tudes de cas que rassemble ce numĂ©ro, cependant, le fait que ce soient des humains morts qui apparaissent, et non d’autres sortes d’ĂȘtres, est rarement donnĂ© d’emblĂ©e : la nature prĂ©cise du « fantĂŽme de Bethnal Green », par exemple, est bien moins fermement Ă©tablie pour les tĂ©moins que le rĂ©cit de leurs expĂ©riences, stabilisĂ© et produit a posteriori, pourrait TheLegend Of Zelda : Link's Awakening VOD Gameplay FR | Au programme de cette vidĂ©o, Le replay (vod) de mon live sur le remake de Link's Awakening. 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Vivez, si m’en croyez, n’attendez Ă  demain Cueillez dĂšs aujourd’hui les roses de la vie. Pierre de Ronsard, Sonnets pour HĂ©lĂšne, 1578 La vieillesse, malĂ©diction de la Muse Dans le poĂšme ci-dessus, Ronsard cherche Ă  sĂ©duire une femme, ou plus particuliĂšrement Ă  rĂ©pondre Ă  celle qui a refusĂ© ses avances. Il l’invite Ă  profiter de l’amour tant qu’elle est encore jeune, puisque plus personne ne voudra d’elle lorsqu’elle aura vieilli. La vieillesse chez Ronsard rĂ©alisme et laideur Ainsi, la vieillesse est peinte de façon rĂ©aliste et dĂ©sespĂ©rante. Il dĂ©crit d’abord une vie monotone de femme ĂągĂ©e en insistant sur ses occupations, avec par exemple dĂ©vidant et filant » ainsi que sur sa vieillesse elle est dans le soir » de sa vie sa flamme vitale va bientĂŽt s’éteindre. Il appuie sur l’opposition entre le futur Quand vous serez bien vieille » et le passĂ© Ronsard me cĂ©lĂ©brait du temps que j’étais belle » Le poĂšte narrateur est dĂ©jĂ  mort mais reste cĂ©lĂšbre pour sa grandeur d’esprit, son absence n’est donc pas regrettable. Tandis que pour la Muse, vieille et esseulĂ©e, la laideur est un gĂąchis. De plus, un ensemble d’élĂ©ments rendent morose le tableau que Ronsard dessine de la vieillesse. Des assonances en an » ajoutent de la gravitĂ© au poĂšme, comme un chant funĂ©raire dĂ©vidant et filant » temps » etc. Les verbes, au sens pesant, annoncent une vieillesse difficilement supportable. HĂ©lĂšne ne peut plus agir Ă  cause de son corps qui s’affaiblit et sombre dans l’inactivitĂ© sommeiller » accroupie » ; ou bien dans une activitĂ© triste et rĂ©pĂ©titive avec les gĂ©rondifs dĂ©vidant et filant » Elle est gouvernĂ©e par la frilositĂ©, l’ennui et les visions d’horreur, comme au Je serai sous la terre et fantĂŽme sans os ». Finalement, les derniers vers sonnent comme une chute l’impĂ©ratif et l’opposition entre prĂ©sent et futur donnent un caractĂšre solennel et inĂ©vitable de son sort. Les douze premiers vers sont organisĂ©s de façon Ă  dĂ©crire la future vieillesse d’HĂ©lĂšne comme dĂ©solante, oĂč la vieillesse est omniprĂ©sente. Le premier quatrain prĂ©dit les regrets d’HĂ©lĂšne lorsqu’elle sera vieille, se souvenant avec nostalgie du temps oĂč sa beautĂ© lui avait permis de devenir la muse d’un cĂ©lĂšbre poĂšte Ronsard me cĂ©lĂ©brait du temps que j’étais belle » Vieillesse de la Muse, immortalitĂ© du poĂšte Vieillir, c’est se souvenir, ou regretter de ne pas s’ĂȘtre fait plus de souvenirs. Le futur de vous [
] direz » pose ces vers comme une prĂ©diction qui ne saurait qu’arriver. Pour insister sur cette idĂ©e, le deuxiĂšme quatrain se concentre sur le poĂšte, sa gloire posthume qui justifie qu’ĂȘtre sa muse est un grand privilĂšge il bĂ©niss[ait] [son] nom » Le premier tercet Ă©tablit quant Ă  lui un parallĂšle entre la mort de Ronsard et la dĂ©chĂ©ance physique d’HĂ©lĂšne la Muse ne semble avoir comme atout que sa beautĂ©, tout en sachant que celle-ci flĂ©trira avec le temps. Le je » des tercets s’oppose au vous » des quatrains et traduit l’impossibilitĂ© physique future qu’HĂ©lĂšne et Ronsard d’ĂȘtre ensemble. Ce poĂšme peut ĂȘtre mis en parallĂšle avec un autre, trĂšs connu, de Ronsard Mignonne, allons voir si la rose ». Les deux poĂšmes Ă©voquent tous les deux la rose, symbole de la femme, belle mais pĂ©rissable. La vieillesse de la femme est donc dĂ©crite comme un Ă©tat pitoyable de laideur et de solitude c’est le corps de la Muse qui lui permet sa vie sociale. Ronsard lui explique que lorsqu’une femme se retrouve privĂ©e de sa beautĂ©, plus personne ne chante ses louanges. Ronsard les appelle donc, Ă  travers ses conseils Ă  HĂ©lĂšne, Ă  consommer pleinement leur jeunesse, en attendant la menaçante vieillesse. Le poĂšme montre une image dĂ©gradante de la vieillesse et donc d’HĂ©lĂšne. Il oppose un ennui certain de quelqu’un qui fut une muse, et un poĂšte dĂ©jĂ  mort, mais plus vivant que la muse puisque restĂ© cĂ©lĂšbre pour son oeuvre. Le Carpe Diem Qu’est-ce que la philosophie du Carpe Diem » ? Rappelons que Carpe Diem » est une locution latine tirĂ©e d’un poĂšme d’Horace, qui fut traduite en français par Cueille le jour prĂ©sent sans te soucier du lendemain ». C’est le hic et nunc », latin aussi il faut vivre dans l’ ici et maintenant ». Les mots de Ronsard sont donc une rĂ©fĂ©rence tacite Ă  ce classique de la philosophie. C’est d’une morale hĂ©doniste et Ă©picurienne dont nous parlerons dans de prochains articles
 que Ronsard s’inspire dans ce poĂšme celles-ci prĂ©conisent la recherche du plaisir sensible et invitent Ă  profiter du moment prĂ©sent. Le Carpe Diem chez Ronsard un argument pour inciter Ă  la dĂ©bauche La fin du poĂšme dĂ©tient une morale Ă©picurienne rien d’étonnant Ă  cela, puisque l’AntiquitĂ© faisait son grand retour lors de la Renaissance, Ă©poque de Ronsard. En effet, au-delĂ  de l’appel Ă  la prise de conscience d’HĂ©lĂšne, Ronsard achĂšve son poĂšme avec une morale que sa Muse est invitĂ©e Ă  suivre. Alors que les douze premiers vers la condamnaient Ă  un sort dĂ©solant et sans appel, les vers 13 et 14 rĂ©sonnent comme une chute ils ne font plus rĂ©fĂ©rence aux thĂšmes de l’amour ou de la beautĂ© exploitĂ©s prĂ©cĂ©demment dans le poĂšme. Il invoque cette morale au travers d’un dialogue fictif pour rĂ©pondre aux regrets d’HĂ©lĂšne du dĂ©but. Cette apostrophe est un retour dans la temporalitĂ© oĂč Ronsard Ă©crit le poĂšme ; lorsque HĂ©lĂšne n’est pas vieille et le poĂšte toujours en vie. De fait, il lui propose un Carpe Diem cueillez dĂšs aujourd’hui les roses de la vie » appelle HĂ©lĂšne Ă  profiter de l’instant prĂ©sent et Ă  se laisser aller Ă  la consommation charnelle. Il renforce cet appel en l’encadrant des mots vivez », demain », et vie », ainsi qu’en opposant le verbe direz » au verbe vivez » Le poĂšte, au-delĂ  d’un simple corps Le but premier du poĂšme est de reprocher Ă  une femme de ne pas rĂ©pondre favorablement aux avances que Ronsard lui fait ; il rĂ©pond donc sous la forme d’un poĂšme. La poĂ©sie lui permet de capter la beautĂ© mais aussi de la consommer dans ce texte, grĂące au conseil du Carpe Diem. Le pouvoir de la poĂ©sie face Ă  la beautĂ© physique pĂ©rissable Ainsi, au-delĂ  du simple poĂšme sur l’importance de consommer sa jeunesse, Quand vous serez bien vieille » est surtout pensĂ© pour louer les pouvoirs de la poĂ©sie. La beautĂ© physique des femmes semble ici infĂ©rieure Ă  la beautĂ© de la littĂ©rature, puisque la louange poĂ©tique est immortelle » alors que le corps s’enlaidira, et qu’HĂ©lĂšne deviendra une vieille accroupie » La beautĂ© physique ne rĂ©siste pas aux dommages du temps. Mais le travail d’un poĂšte traverse les gĂ©nĂ©rations parfois sans jamais se ternir le nom de Ronsard fait encore du bruit » ce que permet le caractĂšre immortel de la poĂ©sie, alors mĂȘme qu’il sera sous la terre et fantĂŽme sans os » Noter l’inexprimable et fixer des vertiges Ainsi, le narrateur souhaite convaincre sa muse d’accepter ses avances. De telle façon, HĂ©lĂšne sera presqu’aussi immortelle que le poĂšte qui la chantait, comme le suggĂšrent les mots placĂ©s Ă  la rime du dernier vers de chaque quatrain belle » immortelle » La poĂ©sie de Ronsard est ainsi un gage d’immortalitĂ© pour la beautĂ© d’HĂ©lĂšne. La dĂ©claration d’amour est d’autant plus particuliĂšre que le prĂ©nom d’HĂ©lĂšne n’est jamais mentionnĂ©, alors que le poĂšte inscrit son propre nom dĂšs le Il prend HĂ©lĂšne comme point de dĂ©part pour se glorifier depuis le tableau dĂ©solant de sa vieillesse anonyme, le nom cĂ©lĂšbre et prestigieux de Ronsard retentit encore plus fort. Au travers d’un apparent narcissisme, le poĂšte affirme la puissance de la poĂ©sie elle seule peut rendre un nom immortel. Cette conception de l’art qui permettrait de fixer la beautĂ© et d’échapper aux ravages du temps n’est pas nouvelles et a traversĂ© les Ă©poques ; et on pouvait encore la retrouver trois siĂšcles plus tard dans Le portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde. A retenir Ronsard fait d’abord une peinture dĂ©sespĂ©rante de la vieillesse d’HĂ©lĂšne – Lorsqu’elle sera vieille, plus personne ne louera sa beautĂ©, qui aura disparu. – Elle regrettera mĂȘme de ne pas s’ĂȘtre donnĂ©e Ă  Ronsard, grand poĂšte, qui lui aurait dĂ©diĂ© des poĂšmes transcendant les gĂ©nĂ©rations. Mais aprĂšs avoir dressĂ© le futur dĂ©sespĂ©rant d’HĂ©lĂšne, le poĂšte se veut peu Ă  peu rassurant. Il n’est en effet pas trop tard pour HĂ©lĂšne le poĂšte a anticipĂ© ses regrets futurs afin de lui prouver qu’elle se doit de profiter de sa jeunesse. Il lui conseille de vivre selon le principe du Carpe Diem ». Finalement, il apparaĂźt que le poĂšme sur HĂ©lĂšne n’est qu’un prĂ©texte pour vanter la grandeur de la poĂ©sie, qui fixe la beautĂ© pour l’éternitĂ©, alors que les hommes s’enlaidissent et meurent. Et pour ceux qui ont du mal avec la littĂ©rature
 Allez de ce pas Ă©couter Ronsard 58 » de Gainsbourg, qui est une réécriture moderne de Quand vous serez bien vieille », sans doute un peu plus fun. La rĂ©fĂ©rence est un peu plus facile Ă  retenir 😉 Si comme nous, vous aimez vous raconter des histoires qui font peur, vous ĂȘtes au bon endroit. Eh oui, parce que s’il y a bien un truc qui fait flipper, ce sont les lĂ©gendes urbaines, ces petites histoires que tout le monde raconte mais dont on ne sait jamais si elles sont vraies ou fausses. Qu’on soit d’accord, il y a deux types de lĂ©gendes urbaines celles qui font pas peur, du type Tu sais que si tu mets trois smartphones autour d’un grain de maĂŻs ça va faire du pop-corn ? » et les autres qui vont te faire faire dans ton pantalon tellement elles foutent la chienne. C’est bien entendu la deuxiĂšme catĂ©gorie qui nous intĂ©resse. Âmes sensibles s’abstenir ou alors lisez ça en plein soleil Ă  midi avec toute votre famille autour de vous pour vous soutenir psychologiquement. 1. La dame blanche On commence par une des plus cĂ©lĂšbres lĂ©gendes urbaines. Celle-lĂ  est gĂ©niale parce qu’elle existe en 50 versions diffĂ©rentes et dans des tas de lieux diffĂ©rents. Bref, on peut croiser la dame blanche un peu partout. Selon la version qu’on retrouve le plus souvent, la dame blanche serait une jeune femme vĂȘtue de blanc qui fait de l’auto-stop sur le bord de la route ou qui chill dans un chĂąteau hantĂ©, ses apparitions sont assez variĂ©es. Si tu la prends dans ta voiture, elle restera silencieuse mais commencera Ă  paniquer pour enfin disparaĂźtre Ă  l’approche d’un virage celui oĂč elle aurait perdu la vie. Si tu dĂ©cides de l’ignorer et de ne pas la prendre en stop, alors c’est la mort assurĂ©e dans ce virage. MoralitĂ©, prends un taxi, ou Ă©vite les petites routes de campagne. Difficile de trouver l’origine de cette lĂ©gende tant elle s’inscrit dans le folklore de moultes communautĂ©s. On en voit les premiĂšres traces dans des Ă©crits mĂ©diĂ©vaux. On parle alors plutĂŽt de fĂ©es malveillantes. Il faudra attendre le XIXe siĂšcle pour que ces lĂ©gendes prennent dĂ©finitivement leur empreinte dans la culture populaire, ce sont alors souvent des fantĂŽmes de vieilles chĂątelaines, elles se pavanent Ă  oualp dans un tissu blanc celui avec lequel on enveloppe les morts. Il faudra naturellement attendre les annĂ©es 30 pour que la lĂ©gende de l’autostoppeuse pointe le bout de son nez aux Etats-unis. 2. Bloody Mary La lĂ©gende raconte que Mary Ă©tait une jeune maman qui s’est suicidĂ©e dans sa salle de bain aprĂšs avoir perdu son bĂ©bĂ©. PersuadĂ©e que quelqu’un est Ă  l’origine de la mort de son enfant, elle hante aujourd’hui les miroirs des salles de bain pour tuer le coupable. Toute personne qui prononcerait trois fois Bloody Mary » devant son miroir et tournerait trois fois sur lui-mĂȘme apercevrait alors Bloody Mary se tenant derriĂšre elle. Si la personne ajoute I killed your baby », alors elle meurt attaquĂ©e par le fantĂŽme. Toutes les personnes qui ont essayĂ© ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es la gorge tranchĂ©e face Ă  leur miroir. Enfin, c’est ce qu’on raconte. AprĂšs si vous avez envie d’essayer, no problemo. 3. La vieille dame et son chien Une vieille dame qui vivait seule avait dĂ©cidĂ© d’adopter un chien pour lui tenir compagnie. Tous les soirs au moment de se coucher, aprĂšs avoir Ă©teint les lumiĂšres, elle tendait le bras vers son chien allongĂ© sous le lit pour qu’il lui lĂšche la main et la rassure. Seulement, une nuit, la vieille dame se rĂ©veille en entendant un bruit de gouttes d’eau dans la salle de bain. Elle se lĂšve dans le noir pour aller fermer le robinet correctement et retourne se coucher, sans oublier de tendre sa main vers le chien qui la lĂšche, comme d’habitude. Mais le bruit de gouttes persistant, la vieille dame doit Ă  nouveau se lever pour fermer plus fermement le robinet. Puis elle se couche et tend sa main sous le lit pour recevoir le coup de langue habituel. Au troisiĂšme rĂ©veil Ă  cause du bruit de gouttes, la vieille dame se dirige vers la salle de bain et allume la lumiĂšre. Le bruit de gouttes venait de son chien, Ă©gorgĂ© au dessus de la baignoire, qui se vidait de son sang. Alors, qui Ă©tait allongĂ© sous le lit ? Nous on n’a pas la rĂ©ponse et on ne veut pas l’avoir, surtout qu’à ce qu’il paraĂźt cette histoire est arrivĂ©e Ă  la voisine du cousin de notre pote du collĂšge. 4. Kuchisake-Onna Cette histoire fait partie des lĂ©gendes les plus racontĂ©es au Japon. Une jeune femme trĂšs belle et trĂšs vaniteuse Ă©tait mariĂ©e Ă  un samouraĂŻ plus ĂągĂ©, et elle lui Ă©tait infidĂšle. Le jour oĂč son mari s’en est rendu compte, il lui a fendu la bouche jusqu’aux oreilles pour que plus personne ne la trouve jamais belle. Aujourd’hui, on peut la croiser lorsqu’on se balade seul dans une rue obscure. Elle s’approche, le bas du visage recouvert, et demande me trouves-tu belle ? » Si la personne en face rĂ©pond oui, elle dĂ©couvre sa bouche fendue et repose la mĂȘme question et maintenant, me trouves-tu belle ? » Si la rĂ©ponse est non, Kuchisake-Onna tue sa victime sur le champ. Si la rĂ©ponse est oui, elle suit sa victime jusque chez elle pour la poignarder dans le dos sur le seuil de sa porte, ou offre un rubis couleur rouge sang aux plus chanceux. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il vaut mieux Ă©viter de la croiser. 5. L'expĂ©rience russe sur le sommeil En 1940, des scientifiques russes ont enfermĂ© cinq prisonniers politiques dans une piĂšce sur Ă©coute pour rĂ©aliser une expĂ©rience les cinq hommes seront maintenus Ă©veillĂ©s par un gaz et ne pourront plus dormir. Les cinq premiers jours, les prisonniers se racontent leur vie dans les moindres dĂ©tails, mais rien de particulier ne se produit. Seulement, Ă  partir du sixiĂšme jour, c’est le silence total, hormis quelques murmures de temps en temps, qui indiquaient que les sujets Ă©taient toujours vivants. Au bout de dix jours, les scientifiques ont voulu voir ce qui se passait et ont ouvert la porte. LĂ , ils sont tombĂ©s sur un spectacle horrible les prisonniers s’étaient auto-mutilĂ©s et nourris de leur propre chair. Des soldats furent appelĂ©s pour transporter les hommes Ă  l’hĂŽpital, mais les prisonniers sont entrĂ©s dans une rage folle et ont mĂȘme tuĂ© plusieurs soldats grĂące Ă  une force surhumaine. Deux d’entre eux ont Ă©tĂ© abattus et les autres emmenĂ©s Ă  l’hĂŽpital tout en suppliant qu’on leur remette le gaz qui les maintenait Ă©veillĂ©. LĂ -bas, un mĂ©decin russe, ne sachant pas Ă  quoi il avait affaire, a demandĂ© Ă  l’un des prisonniers qui il Ă©tait. Et l’homme, avec un sourire dĂ©charnĂ©, lui a rĂ©pondu Nous sommes vous. Nous sommes la folie qui vous habite et que vous rĂ©duisez au silence lorsque vous rejoignez le sommeil oĂč nous ne pouvons pas vous suivre. » BAM BAM BAM alors comme ça on a tous un fou furieux au fond de nous ? Ou alors c’est une histoire bien ficelĂ©e qu’on peut retrouver avec bien plus de dĂ©tails ici ? A toi de voir. 6. La voisine Un homme venait d’emmĂ©nager dans une rĂ©sidence. Au premier soir, il entendit frapper Ă  sa porte. C’était une voisine qui lui demandait s’il pouvait l’hĂ©berger une nuit parce que son mari l’avait frappĂ©e et qu’elle avait peur. Comme il ne pouvait pas refuser, il lui a proposĂ© de dormir sur le canapĂ©. Le lendemain matin, Ă  son rĂ©veil, la voisine Ă©tait dĂ©jĂ  partie. Le deuxiĂšme soir, elle frappa encore Ă  sa porte. Elle lui demanda la mĂȘme chose que la veille, et comme elle avait de nouveaux bleus sur le visage, l’homme accepta. Le lendemain matin, elle Ă©tait encore dĂ©jĂ  partie lorsqu’il se rĂ©veillait. Et ce scĂ©nario se rĂ©pĂ©ta encore trois fois. L’homme voulut alors aller au commissariat pour dĂ©noncer le mari de sa voisine. LĂ -bas, un policier, qui n’avait pas l’air surpris, lui montra une photo de la jeune femme que l’homme reconnut comme Ă©tant sa voisine. Le policier lui dit alors qu’elle avait trouvĂ© la mort un an auparavant sous les coups de son mari. 7. La musique de Lavanville Dans les premiĂšres cartouches du jeu PokĂ©mon au Japon, la musique de Lavanville, oĂč rĂ©sident les fantĂŽmes des pokĂ©mons, aurait poussĂ© des centaines d’enfants au suicide. D’autres auraient eu des comportements Ă©tranges ou se seraient plaints de maux de tĂȘte. On raconte aussi que dans la toute premiĂšre version, on pouvait affronter un fantĂŽme mystĂ©rieux nommĂ© 731 » dans un combat oĂč Ă©taient diffusĂ©es des images subliminales de cadavres. Heureusement, on n’a pas ça dans nos versions europĂ©ennes, alors on peut continuer Ă  jouer tranquilou. 8. The Grifter Dans la mĂȘme idĂ©e, cette vidĂ©o est trĂšs connue sur internet pour une simple raison ceux qui l’ont regardĂ©e se sont plaints de faire des cauchemars et de devenir fous, et d’autres se sont mĂȘme suicidĂ©s. Aucun n’a voulu raconter ce qui se trouvait dans la vidĂ©o tellement son contenu les avait traumatisĂ©s. Des versions ont Ă©tĂ© postĂ©es sur Youtube, mais elles sont diffĂ©rentes de la vraie version qui rend fou, difficilement trouvable sur le web. Si tu veux quand mĂȘme essayer, cherche the grifter » en ligne, mais on t’aura prĂ©venu. 9. La baby sitter et l'homme en haut de l'escalier Une jeune Ă©tudiante amĂ©ricaine arriva un soir chez une famille pour faire du baby sitting. Les parents, avant de partir, lui indiquĂšrent que les deux enfants dormaient dĂ©jĂ  lĂ -haut et qu’il n’était pas utile de les rĂ©veiller. Peu aprĂšs leur dĂ©part, le tĂ©lĂ©phone s’est mis Ă  sonner. L’étudiante dĂ©crocha et entendit une voix grave lui dire Etes-vous allĂ©e voir si les enfants vont bien ? » Pensant que c’était une blague, la jeune fille raccrocha, sans aller vĂ©rifier. Une heure plus tard, le tĂ©lĂ©phone sonna Ă  nouveau et la fille entendit la mĂȘme chose. Elle demanda qui Ă©tait au bout du fil, mais la personne raccrocha. InquiĂšte, elle appela la police, qui lui dit que c’était sĂ»rement une blague. Mais une heure aprĂšs, l’homme appela encore une fois pour lui demander si elle avait Ă©tĂ© voir si les enfants allaient bien. Elle appela Ă  nouveau la police, qui cette fois la prit au sĂ©rieux et lui demanda de rester plus longtemps au tĂ©lĂ©phone la prochaine fois pour localiser l’appel. Lorsque l’homme rappela, la jeune fille ne rĂ©pondit pas, pour faire durer la communication. Il finit alors par raccrocher. Le tĂ©lĂ©phone sonna encore. C’était la police qui lui ordonnait de sortir immĂ©diatement l’appel venait de l’intĂ©rieur de la maison. Une fois dehors, les policiers arrivĂšrent pour arrĂȘter l’intrus. Il Ă©tait couvert de sang. Celui des enfants. On vient de faire dans notre culotte. 10. La poupĂ©e C’est l’histoire d’une mĂšre qui emmĂšne sa fille au marchĂ© aux puces. En se prommenant dans les allĂ©es, la fillette remarque une jolie poupĂ©e de porcelaine, en bon Ă©tat, et la rĂ©clame Ă  sa mĂšre. La mĂšre demande le prix au vendeur et achĂšte la petite poupĂ©e Ă  sa fille. De retour chez elle, la fillette commence Ă  jouer avec sa nouvelle poupĂ©e, une jolie poupĂ©e en robe rose, aux yeux bleus et aux cheveux blonds. Dans une main elle tient une jolie ombrelle, et l’autre a deux doigts levĂ©s. La mĂšre, qui a d’autres courses Ă  faire, laisse sa fille seule chez elle environ une heure, le temps d’aller au supermarchĂ© du coin. La petite reste alors seule dans sa chambre, Ă  jouer avec sa poupĂ©e. Soudain, elle entend le tĂ©lĂ©phone sonner et descend dans la salle Ă  manger pour rĂ©pondre. Ne joue pas avec ta poupĂ©e aprĂšs minuit ! » lui ordonne une voix avant de raccrocher. EffrayĂ©e, la petite fille retourne dans sa chambre et range sa poupĂ©e au fond de son coffre Ă  jouets. Sa mĂšre rente un peu plus tard, et la petite fille ne lui parle pas du coup de tĂ©lĂ©phone, ni de sa poupĂ©e. Une semaine se passe sans aucun problĂšme, jusqu’au samedi suivant. En effet, la mĂšre est invitĂ©e Ă  une soirĂ©e, et, comme elle n’as pas trouvĂ© de baby-sitter, elle dĂ©cide de laisser sa petite seule chez elle. Elle part donc en voiture, et passe la nuit Ă  cette fameuse soirĂ©e. Lorsqu’elle rentre, Ă  une heure du matin, elle dĂ©cide d’aller voir dans la chambre de sa fille si elle dort. Elle ouvre la porte et pousse un cri. Sa fille est allongĂ©e sur le sol, Ă©gorgĂ©e. Le coffre Ă  jouets est ouvert, et Ă  cĂŽtĂ© de lui se trouve la poupĂ©e de porcelaine. MalgrĂ© une enquĂȘte, la police n’as trouvĂ© de traces ni d’effraction, ni du meurtrier. La mĂšre, folle de douleur, dĂ©cida de revendre la poupĂ©e de sa petite fille, qui avait dĂ©sormais trois doigts de levĂ©s
 11. Les cadavres dans les matelas Allez, on finit avec une plus amusante, parce qu’elle est en partie vraie. Un homme, aprĂšs avoir passĂ© une nuit dans sa chambre d’hĂŽtel, va Ă  la rĂ©ception pour se plaindre la chambre sent mauvais. Les employĂ©s lui assurent alors qu’ils vont tout faire pour dĂ©barrasser la chambre de cette odeur. Sur place, ils se mettent Ă  nettoyer chaque recoin, mais la puanteur persiste. Ce n’est que lorsque l’un d’entre eux retourne le matelas trĂšs lourd qu’ils comprennent un cadavre Ă©tait cachĂ© dedans. L’homme avait dormi toute une nuit avec un mort en dessous de lui. En fait c’est dĂ©jĂ  arrivĂ©, et Ă  plusieurs reprises. Le fantĂŽme qui murmurait Ă  l’oreille du Roi-Soleil ! En 1697, paraĂźt, parmi tant d’autres, une feuille volante, datĂ©e prĂ©cisĂ©ment du 17 avril 1697, Ă  Versailles. Son titre incite Ă  la lecture "Relation vĂ©ritable du voyage que François Michel habitant de la ville de Selom sic en Provence, a fait Ă  Versailles par l’ordre d’un spectre qui lui apparut visiblement
 augmentĂ© de la vĂ©ritable prophĂ©tie que Michel Nostradamus en a fait". Diantre ! le roi, un fantĂŽme, Nostradamus ! À la lecture de cette feuille volante, nous apprenons qu’un fantĂŽme est apparu devant François Michel "Il demeura immobile comme une pierre, & vit paraitre devant luy un Spectre qui luy dit François Michel, ne t’épouvante pas, je suis icy pour te faire aucun mal, mais pour t’ordonner d’aller trouver le Roy, & tu lui diras****** ". Six astĂ©risques, mazette ! Comment en savoir plus ? Qui peut nous Ă©clairer ? Formidable, il y a des historiens. Une mystĂ©rieuse entrevueUn jour de 1696, François Michel, marĂ©chal-ferrant de la ville de Salon actuelle Salon-de-Provence se voit visitĂ©e par un mystĂ©rieux fantĂŽme qui le presse de porter un message Ă  Louis XIV. Lucien BĂ©ly, historien et auteur de Louis XIV, le fantĂŽme et le marĂ©chal-ferrant Presses universitaires de France, 2021, le prĂ©sente comme un homme simple et ordinaire qui fuit la lumiĂšre de la rĂ©putation et qui, nĂ©anmoins, a eu une sorte d'Ă©nergie spirituelle et personnelle pour assumer cette mission. Ce qui a intĂ©ressĂ© Lucien BĂ©ly, "c'est la rencontre entre le roi, en haut de la hiĂ©rarchie sociale, et un homme du peuple, permise par une sorte de mĂ©diateur, le fantĂŽme". ArrivĂ© Ă  Versailles le printemps suivant, l'homme du peuple rĂ©ussit Ă  ĂȘtre reçu par le Roi-Soleil. Le monarque et le marĂ©chal-ferrant s’entretiennent dans la plus stricte intimitĂ© ; de ce fantĂŽme et de l'entrevue, personne ne saura rien. SpĂ©culations, suspicions de manigance, hommes et femmes de tout milieu cherchent Ă  identifier le spectre et Ă  percer le secret, qui fait alors grand bruit en France et en Europe. Serait-ce le fantĂŽme de Nostradamus, illustre prĂ©dicateur mort Ă  Salon, venu porter de nouvelles prophĂ©ties ? S'agit-il de la dĂ©funte reine Marie-ThĂ©rĂšse, apparue pour exhorter le Roi-Soleil Ă  annoncer ses noces nouvelles avec Madame de Maintenon ? La visite du revenant interroge sur sa finalitĂ©, personnelle ou nationale. Les hypothĂšses fusent, l'affaire embarrasse l'Église catholique, le pouvoir monarchique cultive le secret. À partir du fait-divers devenu lĂ©gende, Lucien BĂ©ly observe la sociĂ©tĂ© du XVIIe siĂšcle sous le prisme des croyances surnaturelles. Dans son ouvrage, il examine la pratique du pouvoir absolu, les rapports qu'entretiennent monarque et sujets ainsi que l'attitude de l'Église catholique Ă  partir de l'affaire du fantĂŽme et du marĂ©chal-ferrant. Selon lui, "Louis XIV est en quĂȘte de ce que les historiens ont appelĂ© la recharge sacrale". IntervenantLucien BĂ©ly est professeur d’histoire moderne Ă  Sorbonne UniversitĂ©. SpĂ©cialiste d’histoire diplomatique, des nĂ©gociations internationales au XVIIe et XVIIIe siĂšcles, des cours europĂ©ennes et de la sociĂ©tĂ© des princes, des institutions et histoire politique de la France. Il a notamment publiĂ© Louis XIV, le fantĂŽme et le marĂ©chal-ferrant Presses universitaires de France, 2021, Dictionnaire Louis XIV Robert Laffont, 2015, Les secrets de Louis XIV. MystĂšres d’État et pouvoir absolu Tallandier, 2013, Ă©ditĂ© en Poche en 2015, La France au XVIIe siĂšcle. Puissance de l’État, contrĂŽle de la sociĂ©tĂ© Presses universitaires de France, 2009, L’Art de la paix en Europe. Naissance de la diplomatie moderne, XVIe-XVIIIe siĂšcle Presses universitaires de France, 2007, Louis XIV. Le plus grand roi du monde Gisserot, 2005 et Espions et ambassadeurs au temps de Louis XIV Fayard, 1990. RĂ©fĂ©rences sonoresLecture d'un extrait des MĂ©moires de Saint-Simon, Tome II, chapitre 18, 1699, lu par Marion Malenfant Archive d'Un repas du roi soleil dans L’histoire pittoresque - RTF, 18 octobre 1962 Musique La Java des fantĂŽmes par Roger Varnay, 1948 Archive de la fiction radiophonique Madame Princesse Palatine, royale commĂšre de Versailles - France Inter, 8 dĂ©cembre 1964

bruit de fantome qui fait peur