34Kviews, 92 likes, 2 loves, 91 comments, 15 shares, Facebook Watch Videos from RMC Story: Quelle a Ă©tĂ© l'influence de LĂŠticia sur Johnny Hallyday au JohnnyHallyday et celle qui s'appelait encore Laeticia Boudou n'ont pas perdu de temps. Alors qu'ils se sont rencontrĂ© en mars 1995, ils ont dĂ©cidĂ© de convoler en juste noces l'annĂ©e d'aprĂšs Ce13 juin, Thierry Chassagne, patron de Warner Music France, a reçu la LĂ©gion d’honneur, et un trĂšs beau cadeau de Laeticia Hallyday Tousles programmes Apollo, la face cachĂ©e de la lune disponibles en replay. Toute l'actualitĂ© et vos Ă©missions Ă  voir en streaming sur votre ordinateur et smartphone avec RMC BFM PLAY. Accueil. Chaines. ThĂ©matiques. Direct. Guide TV. Mes VidĂ©os. Se connecter S'inscrire . Sciences Documentaire. Regarder . A lÂŽoccasion des 50 ans du premier pas DiffusĂ©le 12 juillet, 2022 Ă  14:05 DurĂ©e 85 min Documentaire Il y a quatre ans, Johnny Hallyday succombait Ă  un cancer qui l'a terrassĂ© en quelques mois. Sa mort marque le 21fĂ©vrier 2020 du programme La Face CachĂ©e De Naples est diffusĂ© par France 5 le vendredi 21 fĂ©vrier 2020 Ă  15:38 heures. Épisodes 2017. 51:00 . 3 mai 2017. 03-05-2017 4,0 28 x. L'histoire de la citĂ© remonte Ă  plus de 2500 ans avant J.C. Michael Scott s'attarde sur la spectaculaire baie de Naples, surplombĂ©e par l'inquiĂ©tant VĂ©suve et revient sur la cĂ©lĂšbre LaeticiaHallyday jalouse de Catherine Deneuve ? Car Catherine Deneuve a toujours eu une place Ă  part dans la vie de Johnny Hallyday, au point mĂȘme d'obtenir le statut d'"intouchable". Cette 346views, 2 likes, 0 loves, 2 comments, 1 shares, Facebook Watch Videos from RMC Story: La mort Johnny #Hallyday marque le dĂ©but d'une guerre des 346 views, 2 likes, 0 loves, 2 comments, 1 shares, Facebook Watch Videos from RMC Story: La mort Johnny #Hallyday marque le dĂ©but d'une guerre des clans au sein de son entourage pour capter au 347views, 2 likes, 0 loves, 2 comments, 1 shares, Facebook Watch Videos from RMC Story: La mort Johnny #Hallyday marque le dĂ©but d'une guerre des 347 views, 2 likes, 0 loves, 2 comments, 1 shares, Cesarticles peuvent vous intĂ©resser. Jade Hallyday fin de crise avec Laeticia, prĂ©cision sur la cause du conflit Jade Hallyday a finalement rĂ©ussi Ă  apaiser des tensions 2JCGuTp. 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C'Ă©tait au milieu des pĂąturages, des cascades et des monts verdoyants du Cantal. L'adolescent s'Ă©tait retrouvĂ© ici, dans le village d'Allanche, pour soigner une infection aux bronches. En montant sur une estrade lors d'une fĂȘte de village, il s'Ă©tait rendu compte qu'on ne regardait que lui. Et qu'il pouvait faire rire des gens qu'il n'avait jamais vu auparavant. publiĂ© le 06/09/2021 Ă  2000 Jimi Hendrix kidnapping, drogue et rock'n'roll PODCAST - Jimi Hendrix n'a jamais Ă©tĂ© le demi-dieu du rock n'roll comme le titrait le grand magazine amĂ©ricain Life. Il Ă©tait tout le contraire. Un surdouĂ© timide que le succĂšs allait consumer. Un petit garçon qui avait peur de dĂ©cevoir son pĂšre et qui ne grandirait jamais. publiĂ© le 26/06/2021 Ă  1435 Joe Dassin "Je ne suis qu'une semi-vedette" PODCAST - Joe Dassin a toujours cru que son sourire le protĂ©geait du stress, des addictions, du vertige d'un mĂ©tier auquel il n'Ă©tait pas prĂ©parĂ©. La musique Ă©tait toute sa vie mais elle devint la plus intime de ses ennemies. Peu Ă  peu, il ne trouva donc plus la force de faire tournoyer ce lasso qui, sur scĂšne, le faisait ressembler Ă  un beau et jeune cowboy. publiĂ© le 19/06/2021 Ă  1435 George Clooney "J'ai passĂ© ma vie Ă  ĂȘtre surveillĂ©" PODCAST - George Clooney n'a jamais Ă©tĂ© le sĂ©ducteur fanfaron d'Hollywood, le meilleur ami, le gentil cĂ©libataire. DĂšs l'enfance, il avait appris Ă  jouer avec les apparences, Ă  apprivoiser le reflet du miroir. Il savait dĂ©jĂ  que tout dire ne signifie pas forcĂ©ment se confesser. publiĂ© le 05/06/2021 Ă  1435 Jackie Kennedy, Ă  jamais PremiĂšre dame PODCAST - Jackie Kennedy n'a pas seulement Ă©tĂ© la premiĂšre dame de l'AmĂ©rique ou l'Ă©pouse d'un riche armateur grec. Si elle devint une icĂŽne moderne, c'est parce qu'elle Ă©tait bien plus que cela. Une femme libre qui avait dĂ©cidĂ© de rĂ©aliser un Ă  un ses rĂȘves et ses dĂ©sirs les plus secrets. publiĂ© le 29/05/2021 Ă  1435 Michel Polnareff, l'Ă©ternel provocateur PODCAST - Michel Polnareff n'a jamais pensĂ© qu'il pourrait mourir un jour. "La mort, dit-il, je n'y crois pas trop". DĂšs l'enfance, il a donc dĂ©cidĂ© qu'il serait Ă©ternel. DerriĂšre ses lunettes noires, il a ainsi bĂąti un personnage qui, comme le spectre d'une maison vide, serait un Ă©ternel revenant. Car les fantĂŽmes ne meurent jamais. publiĂ© le 22/05/2021 Ă  1435 Bernard Madoff, gourou de la finance mondiale PODCAST - Bernard Madoff n'a jamais Ă©tĂ© un escroc de gĂ©nie. Il fut bien plus que cela le premier chaman de la finance mondiale, capable d'ensorceler hommes, femmes, veuves et orphelins. En leur faisant miroiter un monde dorĂ©, une pyramide dont lui seul connaissait l'entrĂ©e. publiĂ© le 15/05/2021 Ă  1435 Sharon Stone "Je suis devenue fiĂšre de mes cicatrices" PODCAST - Sharon Stone n'a jamais fait peur aux hommes. C'est elle au fond qui les craignait. Ils lui avaient fait du mal pendant sa jeunesse, et ils s'Ă©vertuaient Ă  la dĂ©shabiller. Elle voulait ĂȘtre actrice, elle Ă©tait devenue sex-symbol. Le seul rĂŽle qui ne lui ressemblait pas. publiĂ© le 17/04/2021 Ă  1440 Madame Claude la proxĂ©nĂšte qui voulait "rendre le vice joli" PODCAST - Madame Claude n'a jamais existĂ©. Elle ne fut qu'une illusion, un fantasme pour jeunes gens et messieurs plus ĂągĂ©s. Une cĂ©lĂ©britĂ© que tout le monde rĂȘvait d'apercevoir mais que personne ne voyait. Cette femme, qui rĂ©gnait sur les cƓurs des hommes, s'Ă©tait inventĂ©e une vie. DĂšs que le rideau se levait, elle avait dĂ©jĂ  disparu. publiĂ© le 10/04/2021 Ă  1435 — Lu Venue ce 9 fĂ©vrier sur le plateau de TPMP pour expliquer son ressenti aprĂšs des mois troubles marquĂ©s par une hospitalisation en psychiatrie, Loana avait estimĂ©, hier avoir Ă©tĂ© trahie et manipulĂ©e par son entourage Ă  plus d'une reprise. AprĂšs ses dĂ©clarations sur sa mĂšre, Violette, et son ex petit ami, Fred Cauvin, la star de tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ© a Ă©galement accusĂ© sa fille, Mindy d'ĂȘtre "plus intĂ©ressĂ©e par son argent que par le reste"."Je la rencontre en 4X3 dans les kiosques"En cause, un quatre page dans le magazine Closer, que Mindy a acceptĂ© de faire il y a 4 ans. Et qui a laissĂ© Loana dans l'incomprĂ©hension. Et ce mercredi, elle s'en est expliquĂ©e Ă  Bernard Montiel. Lui qui dit avoir Ă©tĂ© choquĂ© par ses propos sur sa fille, lui a demandĂ© ce qu'il en Loana de rĂ©pondre "Ben parce que, avant mĂȘme de me rencontrer, je descends dans la rue et je vois dans les kiosques 'moi Mindy, la fille cachĂ©e de Loana' et je rencontre ma fille pour la premiĂšre fois sur une couverture de magazine". Elle qui assure qu'elle Ă©tait en contact "par texto" avec Mindy dĂ©jĂ  Ă  l'Ă©poque, aurait prĂ©fĂ©rĂ© qu'elles se rencontrent "diffĂ©remment".Et d'ajouter "Imaginez un peu ma surprise, j'avais jamais vu ma fille de ma vie, et d'un seul coup je la rencontre en 4X3 dans les kiosques, ça fait mal au coeur quand mĂȘme. VoilĂ  j'ai dĂ©couvert ma fille comme ça, en ouvrant un magazine". Et d'insister "je ne comprends pas, quand on veut rencontrer quelqu'un on la rencontre d'abord. On s'Ă©crivait Ă  l'Ă©poque, donc on ne dĂ©couvre pas quelqu'un en feuilletant un magazine"."Son envie de me voir aurait du ĂȘtre plus forte"Finalement, Loana s'est rĂ©solu Ă  interrompre l'interrogatoire, ce soir. Comme elle l'avait fait prĂ©cĂ©demment concernant sa maman, Loana a lancĂ© "J'ai pas trop envie d'en parler". Et de prĂ©ciser, Ă  l'attention de Mindy "c'est son problĂšme, elle l'a fait elle l'a fait". Loana n'a pas Ă©cartĂ© la possibilitĂ© que Mindy ait Ă©tĂ© manipulĂ©e par les journalistes. Elle a toutefois jugĂ© "Quand on veut rencontrer sa mĂšre, qu'on a jamais vu, on ne le dit pas Ă  des journalistes d'abord, par logique, moi j'ai pas mĂ©diatisĂ© le fait que je voulais la voir avant de la rencontrer". Et de conclure "son envie de me voir aurait du ĂȘtre plus forte".>> A voir aussi Loana dans TPMP les internautes sous le choc aprĂšs avoir dĂ©couvert sa mĂąchoire... lire aussi "J'ai tirĂ© un trait dessus !" les dĂ©clarations CHOCS de Loana sur sa fille Mindy ! La fille "cachĂ©e" de Bernard Montiel dĂ©barque sur le plateau de "TPMP" Hanouna "pas au courant", le chroniqueur en sueur
 C’est le livre d’une femme qui a vĂ©cu l’inenvisageable l’intimitĂ© des Hallyday. Six annĂ©es au plus prĂšs de la plus grande star française et de sa dĂ©vouĂ©e Laeticia, jusqu’au crĂ©puscule de l’idole. Et si les choses Ă©taient un peu plus compliquĂ©es qu’elles n’en ont l’air ? Ange ou dĂ©mon ? La question se pose pour ces deux enfants terribles. Laurence Favalelli entre au service des Hallyday en 2012, via SĂ©bastien Farran, le manager de Johnny, puis elle devient l’agente artistique de Laeticia Hallyday. Un job chronophage qui emporte tout sur son passage la promotion de la vie publique du couple se fera aux dĂ©pens de sa vie privĂ©e. Un peu malgrĂ© elle, la jeune femme est propulsĂ©e au coeur d’une matrice infernale oĂč tout est surdimensionnĂ© la cĂ©lĂ©britĂ©, l’argent, l’ego, la solitude, les faux-semblants
 Rien ne peut ĂȘtre tout Ă  fait normal dans le sillage de l’immense rockeur. Au fil de ce rĂ©cit, on dĂ©couvre une Laeticia trĂšs contrastĂ©e, dĂ©vouĂ©e et despote, gĂ©nĂ©reuse et marĂątre, dans l’ombre et surexposĂ©e, aussi discrĂšte qu’obsĂ©dĂ©e par son image. Avec finalement une impression de vacuitĂ© qui donne envie de la serrer dans nos bras. Au fond, Laeticia H. » tire le portrait d’une fille qui cherche inlassablement sa place sur la photo, d’une brindille qui ne rompt jamais, d’une timide qui veut qu’on la regarde. Pas facile quand votre famille est un monument français ! Nous avons pu lire en exclusivitĂ© ce tĂ©moignage distanciĂ© qui ne fait pas les fonds de tiroir, s’arrĂȘte au seuil de la chambre Ă  coucher, mais pourrait bien rester sur votre table de chevet. C’est fini. » Le film se finissait, la tĂ©lĂ©vision bourdonnait dans mes oreilles, je m’endormais sur le canapĂ© quand mon tĂ©lĂ©phone portable a sonnĂ©. HĂ©lĂšne Darroze. Trois mots. C’est fini. » Elle a raccrochĂ©. Tel un automate, j’ai reposĂ© le tĂ©lĂ©phone sur le canapĂ©, Ikel, mon compagnon, qui s’apprĂȘtait Ă  aller se coucher, est revenu sur ses pas pour me serrer longuement contre lui, j’ai pris le pull gris que j’avais enlevĂ© et posĂ© sur la chaise, je l’ai remis, j’ai enfilĂ© ma veste, j’ai cherchĂ© les clĂ©s de la voiture, je suis allĂ©e rĂ©veiller ma mĂšre qui Ă©tait dĂ©jĂ  au lit Il vient de mourir. » Et j’ai envoyĂ© un message Ă  HĂ©lĂšne Ă  22 h 34 Je pars maintenant. » [
] Laeticia est allongĂ©e sur le canapĂ© et HĂ©lĂšne, tout contre elle, lui tient les mains. Elle pleure, fort, la poitrine saccadĂ©e, rĂ©pĂšte Ce n’est pas possible. » Face Ă  eux, sur un autre canapĂ©, Françoise, la mĂšre de Laeticia, Jean-François PiĂšge, le chef Ă©toilĂ©, et sa femme Élodie, grands amis des Hallyday, sont assis, mĂ©dusĂ©s. DerriĂšre nous, de l’autre cĂŽtĂ© du vestibule, il y a le bureau oĂč est installĂ© Johnny depuis sa derniĂšre hospitalisation. En entrant, je suis passĂ©e devant, j’ai vu que la porte Ă©tait fermĂ©e. Impossible Ă  prĂ©sent de me retourner. Je ne veux rien voir tant j’ai peur de l’image. Les pleurs de Laeticia, plus rauques, grossissent Ă  mon oreille, ils enflent comme un roulement de cailloux dĂ©valant la montagne. Son monde, ce qui la tenait depuis plus de vingt ans, vient de s’écrouler. Que puis-je faire ? Je suis pĂ©trifiĂ©e. Je vais aller m’asseoir Ă  cĂŽtĂ© d’elle et lui prendre la main, moi aussi. Je m’avance de quelques pas quand tout Ă  coup Mamie Rock pousse un cri dans mon dos Mais donne-moi mon tĂ©lĂ©phone ! » [
]Ils ont pris le tĂ©lĂ©phone de la grand-mĂšre [de Laeticia, ndlr] pour ĂȘtre sĂ»rs qu’elle n’envoie aucun message comme elle le fait toujours, qu’il n’y ait aucune fuite. Johnny Hallyday vient de mourir et la France ne le sait pas, pas Mimi Ce matin du 2 dĂ©cembre [2017, ndlr], le terminal 2E de l’aĂ©roport de Roissy se remplit doucement, une foule internationale se presse aux abords des guichets d’enregistrement. Nous nous sommes donnĂ© rendez-vous lĂ  avec Laeticia, Sandrine, la secrĂ©taire des Hallyday Ă  Paris, YaĂ«l Abrot, une amie photographe Ă  ses heures que Laeticia emmĂšne partout et qui la shoote partout oĂč elle se trouve, et Mathieu CĂ©sar, un jeune photographe bourrĂ© de talent qui ne travaille qu’au Leica et dont les maisons de luxe s’arrachent les clichĂ©s. [
] [ArrivĂ©s Ă  Ho Chi Minh-Ville], les portes de l’avion s’ouvrent, mon tĂ©lĂ©phone clignote en rafale. Des SMS de Mimi Marchand [papesse de la presse people] qui m’envoie des photos de nous Ă  Roissy, prises par des paparazzis. Et m’écrit Ça y est, vous ĂȘtes partis ! » [
] C’est lĂ  que je comprends que leur prĂ©sence n’était Ă©videmment pas due au hasard. Je connaissais les liens de Laeticia avec Mimi Marchand, mais j’étais loin de m’imaginer ce degrĂ©-lĂ . Au petit dĂ©jeuner, encore agacĂ©e, je montre les photos Ă  Laeticia, qui fait mine de s’étonner. Moi Je ne vois pas l’intĂ©rĂȘt des photos de nous dans le hall, c’est quoi le but ? » Elle hausse les Ă©paules. Longtemps, j’ai eu des doutes parce qu’il y a toujours des paparazzis Ă  Roissy, surtout aux embarquements VIP, c’est logique. Mais pour savoir que nous partions tĂŽt ce matin-lĂ  au Vietnam, il fallait vraiment ĂȘtre informĂ©. J’apprendrai aussi par la suite que Mimi a accĂšs au logiciel de certaines compagnies qui lui donne les noms de ceux qui prennent tel billet pour tel voyage. Donc elle sait qui embarque en temps et en heure. Et sur quel numĂ©ro de siĂšge. Incroyable Mimi. [
] DĂšs le premier matin, nous dĂ©barquons, un rien vaporeux aprĂšs les dix heures de vol, Ă  l’orphelinat de Go Vap, oĂč La Bonne Étoile [l’association de Laeticia Hallyday] a notamment permis l’emploi d’un kinĂ© Ă  l’annĂ©e. [
] Dans l’une des salles Ă  l’étage, Ă  cĂŽtĂ© de celle oĂč sont rĂ©unis les enfants hydrocĂ©phales et oĂč je n’ai pas le coeur d’entrer, Étienne, le kinĂ©, est en train de manipuler sur un tapis au sol un gosse Ă  la tĂȘte tordue Ă  90°. La musique d’ambiance et la lumiĂšre rosĂ©e m’apaisent un peu. Cette salle, c’est aussi La Bonne Étoile qui l’a financĂ©e pour stimuler les sens de ces enfants lourdement handicapĂ©s. Laeticia dit quelques mots Ă  Étienne, s’avance vers un petit garçon, s’accroupit, pose dĂ©licatement la main sur sa joue et sourit. Un sourire clair, immense. Laeticia ne se force pas, elle a un vrai don d’empathie. Le sourire s’étire. YaĂ«l Abrot, Ă  cĂŽtĂ©, n’a pas encore dĂ©gainĂ© son appareil, elle vit l’instant. Laeticia la fusille du regard. YaĂ«l se reprend et mitraille. Clic ! Clac ! Le directeur du centre lui parle, Laeticia demande aussi sec Ă  voir la photo. Elle sera mise en ligne le soir mĂȘme. YaĂ«l est lĂ  pour ça, Instagram, je le rĂ©alise. Mathieu CĂ©sar, qui, lui, est lĂ  pour un reportage, un vrai, observe de son coin la scĂšne qui se rĂ©itĂ©rera tous les jours, plusieurs fois par jour. Et semble un peu dĂ©sarmĂ© par la vision des enfants malades, la situation. Malaise. Je ne comprends pas pourquoi Mathieu ne fait pas de photos », me pilonne Laeticia. Mathieu doit prendre ses marques, trouver sa place
 Je fais le tampon, comme d’habitude. Au bout de deux jours, il n’a toujours pas dirigĂ© son objectif sur elle, il dĂ©teste les poses, elle ne veut ĂȘtre prise qu’en posant. Je sens pointer le drame tandis que tous les soirs, au bord de la piscine du Sofitel Legend Metropole, ou bien le matin au petit dĂ©jeuner, un invariable rituel se rĂ©pĂšte. Le nez sur son tĂ©lĂ©phone, Laeticia passe et repasse en revue les photos de YaĂ«l prises dans la journĂ©e, les retouche en usant de toutes ses applications, les commente, se les repasse encore, s’admire, se dĂ©teste. Ça ne va pas du tout, lĂ , regarde l’oeil rond que ça me fait ! Ma Lolotte, laquelle tu prĂ©fĂšres ? Celle-lĂ  est bien, non ? Tu mettrais quoi comme lĂ©gende ? /– Je ne sais pas
/ Mais aide-moi ! Là
 Du chaos naissent les Ă©toiles
 C’est bien, non ?/– Oui
 »PortĂ©e au nu La piscine bordĂ©e de palmiers brille d’un Ă©clat turquoise sous le soleil de LA. La journĂ©e penche doucement vers le soir, le canyon derriĂšre baigne dans une lumiĂšre dorĂ©e. SĂ©bastien [Farran, manager de Johnny, ndlr], Jean-Yves Le Fur [directeur de Lui »] et moi, nous sommes sur la terrasse de bois. Nous avons finalement dĂ©cidĂ© de shooter chez les Hallyday. Difficile d’imaginer cadre plus sublime que celui de cette maison californienne donnant l’impression de surfer sur un canyon. Et dĂ©shabiller Laeticia sur la plage de Malibu nous aurait surtout fait prendre le risque de voir dĂ©barquer la police. Encore fatiguĂ©e du voyage en avion, Ă  prĂ©sent enceinte de six mois de jumeaux, j’attends mollement sur un transat. Johnny est Ă  l’intĂ©rieur, dans son bureau, en train de regarder un film sur son Ă©cran gĂ©ant, au milieu des photos de famille, d’Elvis, de Michael Jackson et de ses livres sur le rock. Et Laeticia est lĂ , devant nous, de l’eau jusqu’aux genoux, sur la deuxiĂšme marche de la piscine, cheveux courts, tirĂ©s vers l’arriĂšre, effet mouillĂ©. Elle pose. L’équipe de David Bellemere [le photographe] lui a donnĂ© une culotte chair comme ils le font rĂ©guliĂšrement sur ce genre de shooting avant de la gommer Ă  la retouche, elle n’a aucun problĂšme avec le fait de l’enlever, ils ne le lui demandent pas. Elle attend que le photographe braque son objectif sur elle, mais il est en train de dĂ©placer tous les transats du bord avec son technicien. Un boucan pas possible. Dans mon dos, j’entends un raclement de gorge. Johnny arrive, en survĂȘtement. Il me dĂ©visage, une lueur de colĂšre au fond des yeux. Je ne suis pas du tout Ă  l’aise. Que va-t-il dire devant sa femme nue dans la piscine devant tous ces hommes ? Cent fois, j’ai prĂ©parĂ© ma rĂ©ponse dans ma tĂȘte. Johnny, c’est une stratĂ©gie, pour Laeticia. Elle est la femme de Johnny Hallyday, mais pas que. Femme fatale, Ă©panouie et engagĂ©e. On la porte aux nues, au propre et au figurĂ©. Tu vois ? Et lĂ , il aurait souri, forcĂ©ment. Ils vont me ranger les transats, j’espĂšre ? – Euh
 oui. – Tu as regardĂ© dans quel sens ils Ă©taient ? – Euh
 non.– Il faut regarder, il faut qu’ils les remettent EXACTEMENT comme ils Ă©taient. »PĂšre et impairs La visite de Laura Ă©tait annoncĂ©e depuis ce matin. Laeticia est occupĂ©e dans la cuisine pendant que Laura, lĂ , devant moi, essaie de sourire. GĂȘnĂ©e, je lui laisse ma place sur le canapĂ© et rejoins Laeticia pour laisser entre eux le pĂšre et la fille. Quelques minutes se passent et Laura nous rejoint, l’air un peu perdu. Il dort. » Johnny ne dormait pas quand j’ai quittĂ© Laura. MĂȘme Ă  Laeticia, il a dĂ©jĂ  fait le coup, faire semblant de s’endormir. Le silence s’épaissit dans la cuisine. Laeticia, le nez dans ses casseroles, ne regarde pas Laura, je me sens de plus en plus mal Ă  l’aise. SĂ©bastien, qui est lĂ  lui aussi, essaie de casser le froid et d’amener la conversation sur un autre sujet le cannabis en guise de mĂ©decine alternative. Ils ont fait des tests, ça marche mieux que des antidouleurs
 » Laura repartira comme elle est arrivĂ©e. Une fille qui part sans avoir parlĂ© Ă  son pĂšre. Je la regarderai s’éloigner le coeur Ă©teint, comme une autre fois j’ai vu repartir David avec l’une de ses filles. [
]Quelques jours plus tard, il y a du monde autour de la table de la cuisine. Laeticia, David Khayat, HĂ©lĂšne Darroze, Caroline de Maigret, moi
 C’est un dĂ©jeuner comme un autre, comme il y en a eu mille. La discussion, insensiblement, a roulĂ© sur Laura et David. Elle a peut-ĂȘtre mĂȘme pris naissance dans cette derniĂšre visite de Laura. Je n’y ai pas prĂȘtĂ© attention, je n’ai pas vu les lĂšvres de Laeticia se crisper un peu plus, elle qui est dĂ©jĂ  Ă  cran du matin au soir, et lĂącher Ils ont raison d’ĂȘtre inquiets, ils n’auront rien ! »Sylvie, Nathalie et les autres Le combat est terminĂ©. On ne peut plus rien faire. » En sweat et jeans, face aux mĂ©decins, Laeticia, plus fragile que jamais, est mĂ©dusĂ©e sur sa chaise. [
] Tout ce qui va suivre, dans cette partie de la clinique Bizet interdite mĂȘme au personnel de l’hĂŽpital, va se dĂ©rouler dans ma tĂȘte comme un enchaĂźnement de rushes sans aucun montage, d’images qui se superposent et s’entrechoquent comme il y en a dans toutes les familles, prĂ©cipitĂ©s de douleur, de non-dits, de tragĂ©dies silencieuses Laura et David, prĂ©venus par Laeticia, arrivent le lendemain, on entend des pleurs, Laura dit Ă  Laeticia qu’elle sera lĂ , qu’elle restera avec elle et les filles, elle a besoin de fumer sur la terrasse. David dit Ă  Laeticia qu’il va prĂ©venir sa mĂšre et qu’elle va sans doute venir. Laeticia, qui m’a toujours parlĂ© d’une grosse brouille survenue entre Sylvie Vartan et Johnny des annĂ©es auparavant, reçoit la nouvelle adossĂ©e au mur, je la sens prĂȘte Ă  s’effondrer. Je ne sais pas si je dois rentrer chez moi ou pas, l’infirmiĂšre arrive pour lui dire de prendre quelque chose pour dormir, je lui dis Prends-le, surtout » et je pars dans la soirĂ©e, le coeur Ă  l’envers, laissant Laeticia allongĂ©e sur le lit, dans la chambre Ă  cĂŽtĂ© de celle de Johnny. SĂ©bastien y passera une partie de la nuit. Le jour d’aprĂšs, peu avant 9 heures. Je suis de retour et n’ai pas fermĂ© l’oeil. Viens dire bonjour Ă  Johnny », me dit Laeticia. Johnny a le visage tournĂ© vers la fenĂȘtre, la masse de ses cheveux luisant dans un pĂąle soleil d’automne, les infirmiĂšres entrent, je m’éclipse. Nous sortons prendre un cafĂ© dehors avec SĂ©bastien. Quand nous remontons, David est lĂ , Sylvie Vartan arrive. Sans un mot, elle passe droit devant nous, SĂ©bastien, l’infirmiĂšre, la secrĂ©taire de Khayat et moi, elle entre dans la chambre de Johnny. Et Nathalie Baye arrive peu aprĂšs avec Laura. Je ne sais pas ce que les familles d’autrefois se sont dit, en prĂ©sence de Laeticia assise dans un coin de la chambre. Durant un moment, la grande tribu des Hallyday s’est trouvĂ©e recomposĂ©e au chevet de la lĂ©gende. AprĂšs la visite, Johnny, bouleversĂ©, a dit Ă  SĂ©bastien J’ai cru que j’étais mort. » Dans la semaine, nous avons dĂ©jĂ  eu la bonne surprise d’apprendre tous les dĂ©tails de l’hospitalisation de Johnny dans Closer ». [
] SĂ©bastien et moi sommes partis en vrille Ă  la lecture du magazine. Qui avait bien pu cafarder ? AllĂŽ, Mimi ? Mimi Marchand nous a dit que la taupe de Closer » Ă©tait une copine de Laeticia [
]. Impossible Ă  vĂ©rifier, mais cette fois, hors de question que la presse people s’empare de la sortie de la star sous un titre du genre Johnny rentre pour mourir ». Nous convenons donc avec Mimi que le retour Ă  la maison se fera en toute intimitĂ©. Et Mimi jour dit est un jour froid, gris. Il est encore tĂŽt quand je monte dans la Mercedes de Johnny. Carl [le chauffeur de Laeticia, ndlr] est au volant. Dans notre sillage, une moto-taxi dĂ©colle – SĂ©bastien, qui se fait passer pour un paparazzi ! Un leurre pour faire croire que le rocker est là
 Loin derriĂšre nous, trois ambulances sortiront en dĂ©calĂ© de la clinique Bizet. [
] Mimi tiendra parole, mais nous serons balancĂ©s par d’autres. Les images de la vidĂ©osurveillance du parking de l’hĂŽpital dans lesquelles on verra Laeticia monter dans l’ambulance se retrouveront dans Closer », Kennedy Un problĂšme majeur est survenu le cortĂšge est revenu sur le tapis. J’ai appris que certaines des amies de Laeticia se verraient bien dans sa voiture, juste derriĂšre celle de Johnny. Impossible, selon moi ! [
] Je monte donc voir Laeticia dans sa chambre, elle est avec quelques-unes de ses amies. Et je la prends Ă  partie. Laeticia, il faut parler de ta voiture, qui suivra celle de Johnny. » Laeticia hoche doucement la tĂȘte. Donc on met qui dedans ? – Mes filles, ma grand-mĂšre et
 » Laeticia pointe du doigt deux de ses amies prĂ©sentes. Je tique. C’est lĂ  que l’idĂ©e me traverse l’esprit. Laeticia, est-ce que je peux te parler seule ? » Nous nous retrouvons dans la salle de bains et lĂ , un torrent de mots, des mots aussi instinctifs que saugrenus quand j’y repense, vient inonder son silence. En fait, il faut que tu sois seule avec tes filles dans la voiture. Au-delĂ  de toute la souffrance qui est la tienne, il s’agit de toi, il ne s’agit plus que de toi, c’est ce qui va rester dans l’esprit des gens et c’est aussi ce qui va rester pour Jade et Joy. C’est comme Jackie Kennedy avec ses enfants aux obsĂšques de son mari. Évidemment, elle a orchestrĂ© un peu la scĂšne, John-John qui fait le salut Ă  son pĂšre, mais c’est aussi ça, ces moments-lĂ , qui ont fait Jackie Kennedy. » Laeticia ne dit rien, mais sa prunelle s’embue. Je viens de faire vibrer quelque chose en jeu des paparazzis Un aprĂšs-midi, alors que nous nous promenons dans Malibu pour acheter un cadeau d’anniversaire Ă  Omar Sy, nous sortons de la boutique Zadig et Voltaire avec un paquet et elle me dit Tiens, prends le sac, je ne veux pas qu’on me prenne en photo avec. » Elle ne peut pas faire du shopping alors qu’elle est en deuil. Sur le trottoir, j’en reste bouche bĂ©e. Dans la presse, on lit que Laeticia ne sort plus, vit recluse, n’a plus envie de rien. Dans la maison de Pacific Palisades, quand j’y suis, tous les jours ou presque arrivent des vĂȘtements, des chaussures de marque. Comme avant, Laeticia poursuit ses achats, simplement elle ne va plus les chercher elle-mĂȘme. Chez Elyse Walker [une boutique de luxe multi-marques, ndlr], elle repĂšre des choses qui lui plaisent, elle le dit Ă  sa copine Molly la vendeuse, mais dĂ©sormais, elle se fait livrer. Les paparazzis, c’est vrai, ne la quittent plus. Ils attendent mĂȘme devant la maison, dans leur voiture. Ils sont lĂ  parce qu’ils veulent voir comment la veuve de Johnny reprend ses marques, parce qu’il faut continuer Ă  vendre l’histoire. L’un des photographes est Ă  Mimi Marchand, qui me le confirme, l’autre est un AmĂ©ricain qui fait » les Français aux États-Unis. [
]. Un jour [
], nous parvenons Ă  semer les paparazzis, qui n’enfreignent jamais le code de la route aux États-Unis. Nous allons prendre un verre dans un bar en rooftop, l’atmosphĂšre se dĂ©tend, puis Laeticia en a assez, nous redescendons. Les types sont revenus. Ils nous attendent en en scĂšne Laeticia n’a encore jamais Ă©tĂ© sur ce fauteuil, elle n’a jamais fait de JT pour parler d’elle, elle y a toujours accompagnĂ© Johnny. Cette fois, c’est elle que l’on veut, elle dont on attend la parole. Et cette fois, nous n’avons pas eu les questions. Une semaine auparavant, Anne-Claire Coudray Ă©tait passĂ©e dans les bureaux de SĂ©bastien pour Ă©changer avec Laeticia, la rassurer, Ă©voquer les sujets qu’elle souhaitait aborder, mais elle ne lui a pas donnĂ© les questions. Certaines seront coupĂ©es au montage. Parce qu’elles n’ont pas Ă©tĂ© comprises ou que la rĂ©ponse n’existait pas. La tĂ©lĂ©vision. Mais rien ne sera la loge, en sortant de l’interview, Laeticia a le sourire. Pierre Rambaldi [mari d’une proche de Laeticia, ndlr] vient la voir, les mains levĂ©es Bravo, ma Laeti d’amour, on a bien bossĂ©, l’interview est forte, tu as fait ce qu’il y avait Ă  faire, c’est bien ! » Amen. La maison de disques, Mimi Marchand, DGM, tout le monde est lĂ  autour d’elle. Les mots me parviennent comme de la neige tombant en poussiĂšre sur un sol d’hiver, je n’ai plus d’énergie, plus de croyance, dans la voiture qui nous ramĂšne Ă  Marnes-la-Coquette, j’ai arrĂȘtĂ© de penser. LĂ -bas, nous montons dans la chambre, Laeticia allume la tĂ©lĂ©vision. BFM est sur le sujet, TF1 dĂ©roule son JT, Laeticia arrivera Ă  la fin. Tendue, elle me dit qu’elle ne peut pas se voir, m’envoie en bas la regarder dans le salon. Les filles sont lĂ , elles aussi. VoilĂ , c’est fini. Laeticia Hallyday a livrĂ© sa vĂ©ritĂ©. L’interview est mieux que dans mon imagination et nous sommes attendues Ă  la JĂČia, le restaurant d’HĂ©lĂšne Darroze, pour fĂȘter ça, le lancement de l’album la veille Ă  minuit, les ventes, extraordinaires, dĂ©jĂ . Nous serons en retard. Le tĂ©lĂ©phone n’arrĂȘte pas de le naturel Olivier Royant [directeur de la rĂ©daction de Paris Match », ndlr] et Laeticia s’installent dans le bureau de Johnny, oĂč rien n’a bougĂ©, ses guitares, ses photos, ses lunettes. Laeticia a le regard brouillĂ©, mais avec le patron de Match », un homme intelligent, aimable, elle se sent en confiance et le JT l’a remise en selle. Les questions s’enchaĂźnent, sans surprise. Laeticia explique qu’elle continue Ă  lutter pour ne pas sombrer, veut remettre l’église au milieu du village », revient sur la rencontre de deux Ăąmes cabossĂ©es par la vie », raconte qu’elle a beaucoup pardonnĂ© pour essayer d’élever [sa] conscience par rapport aux traumatismes de [son] enfance », Olivier Royant la relance sur la maladie
 J’ai un voile sur les yeux, je dois me prendre un cafĂ©, je me dĂ©place vers la cuisine [
]. Et tout Ă  coup, j’entends Olivier Royant Les photos, qu’est-ce qu’on a ? » AussitĂŽt, Mimi dĂ©gaine un dossier de feuilles A4 avec les tirages des photos prises Ă  Los Angeles par Dimitri Coste. [
] Certaines photos ne me vont pas, par habitude, je sais que Laeticia n’aime pas certains profils ou se trouve trop maigre, je les retire de la table. Laeticia, qui les dĂ©couvre, s’enthousiasme, au contraire Oh elle est gĂ©niale cette photo, je ne l’avais jamais vue, non, remets-la dans la sĂ©lection ! » L’euphorie de l’aprĂšs-JT ne trompe pas. Nous savons tous qu’elle ne dure jamais longtemps. [
] Le lendemain, Ă  la veille du dĂ©part de Laeticia, nous sommes tous invitĂ©s Ă  un brunch Ă  Marnes. [
] Quand j’arrive, une vingtaine de personnes sont dĂ©jĂ  lĂ  et attendent sur la terrasse. Laeticia est dans sa chambre, elle descendra au bout d’une heure et demie. Et tout Ă  coup, je vois arriver Dimitri avec un sac Ă  dos. Tu t’installes ici ? – Non, j’ai pris mon ordinateur pour les retouches. » Un vent de panique s’empare de moi Mais tu comptes les faire quand ? – LĂ , je vais me mettre dans un coin. – Tu as conscience que tout le monde va regarder ? » Je pressens le pire. On me le racontera, parce que ce jour-lĂ , je vais m’échapper avant la fin. En somme, Dimitri a ouvert ses photos non retouchĂ©es, a priori, tout le monde s’est mis autour de la table et Laeticia est entrĂ©e en transe elle n’avait jamais vu ces photos, je l’avais trahie, Dimitri Ă©tait nul
 Elle a littĂ©ralement dĂ©goupillĂ©. Une amie de Laeticia et tĂ©moin de la scĂšne me dira son effarement devant son visage, un masque de haine, une mise Ă  mort ». Pour des photos non retouchĂ©es. Je l’avais dĂ©jĂ  vue faire pour d’autres. Cette fois, c’était mon tour. Laeticia H. », de Laurence Favalelli Ă©d. Michel LafonCet article est Ă  retrouver dans le magazine ELLE du 29 novembre.

la face cachée de laeticia hallyday replay