Jene suis pas d'accord avec ceux qui disent qu'il faut couper les ponts avec quelqu'un que nous aimons , s'il ne partage pas les mêmes sentiments avec nous, au contraire il faut rien lâcher , l'amour est un projet qui se travaille, et qui se construit pierre par pierre , souffle après souffle, rien n'est acquis d'avance , rien ne se mérite sans effort , c'est vrai quand on a assez d Laprématurité ne s'arrête pas aux portes de l'hôpital. Si ces petits guerriers ont du se battre pour rester en vie, ils doivent continuer le combat. Ils ont déjà traversé le parcours du combattant pour arriver jusqu'à leur terme, et restent plus fragiles, tout est source de vigilance. Onsait qu'tu mens comme tu respires, tout l'monde est au courant donc arrête tes bêtises Dis-moi qui va parler si j'le fais (eh) ? Dis-moi qui va parler si j'le fais (eh) ? Le poto en face, il doit des lovés, hein, c'est normal que j'sorte le fer Dans la rue, postiché dans les grandes écoles, les shlass et les balles laissent des grandes séquelles Passe les rapports à la Schumacher Achetezle design « Belle nouveauté - si tu m'aimes arrête tes bêtises » par Gp-Pembele sur le produit suivant : Sticker Vendez vos œuvres Connectez-vous Inscrivez-vous Artistes populaires Situ m'aime arrete tes betise il faut grandir tu m'fait pleurer la nuiiiiiit #perledlaguinée Jel'aime mais c'est compliqué. Il est très vieux, on a une grande différence d'âge. Il m'aime beaucoup aussi. Quoi faire Situ m'aimes, arrêtes tes bêtises Il faut grandir Tu m'fais pleurer la nuit [Fababy & Aya Nakamura] T'es tombée love d'un voyou T'es tombée love d'un voyou T'es tombée love d'un voyou Ça doit finir entre nous J'suis tombée love d'un voyou J'suis tombée love d'un voyou J'suis tombée love d'un voyou Ça doit finir entre nous J'recherche les fous rire, les sourires qu'on oublie Au 𝙸𝙱𝚁𝙰 « 𝚕𝚎 𝚖𝚞𝚎𝚝 𝚍𝚞 𝚐𝚑𝚎𝚝𝚝𝚘 »𓆈 𝙸𝙱𝚁𝙰: « 𝚕𝚎 𝚖𝚞𝚎𝚝 𝚍𝚞 Narrateurexterne : N-B-D Une famille nombreuse, des jumeaux qui se disputent, des invités qui sonnent, des adultes qui se disputent, une bonne qui vas ouvrir, 2 ados qui parlent, un enfant qui joue tristement tous seule. Voilà la famille McJune. Le grand frère, Max demanda a toute la famille, de ce réunir. Max : J'ai réunis toute la famille, ici, pour vous dire de biens vous Situ m'aime arrête tes bêtises 梁. Voir plus de contenu de Cøeür toxic sur Facebook bdDdD. DétailsParfait pour personnaliser votre ordinateur portable, vos cahiers, vos fenêtres, en vinyle demi-découpé kiss-cut, facile à résistant, y compris à l' bordure blanche de 3,2 mm entoure chaque des stickers peut varier selon le type de sticker nouveauté - si tu m'aimes arrête tes bêtises Voici une superbe collection pour les filles qui aiment sincèrement. 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Contactez-nous ! Nous sommes joignables du lundi au vendredi, de 8 h à 19 3! Contenu inapproprié /Violation de droits d'auteur Harry Potter 2005 ~¤~ Pré-au-Lard ~¤~ Rues de Pré-au-LardMaître de jeu Jour de pluieMaître de jeu, le Lun 10 Avr - 2224 Situé dans un climat particulièrement changeant, Pré-au-Lard n'est pas à l'abri de la pluie. Sous le soleil, le village semble animé, quelque peu joyeux, éclairé. Lorsque le ciel s'assombrit et fait tomber des trombes d'eau, ou simplement un crachin d'automne, tout devient terne. Les rues sont beaucoup moins remplies, les pavés sont glissants et les différentes artères ne protègent en rien les passants qui se montrent moins aimables, où le vent s'engouffre sans crier gare. Cependant, la pluie donne une beauté sauvage à Pré-au-Lard, dont les centaines de lanternes brillent aux fenêtres les jours de pluie, comme de nuit. L'odeur de celle-ci emplit les narines et procure, pour certains, un sentiment de fraîcheur. Andrew EalesGryffondor Post à déplacerAndrew Eales, le Lun 17 Avr - 355 -Le jour où l'enfer s’abattit sur Terre ! RP Flashback - [PV avec Daegan Harltøfsen.]A R T H U R -S M I T HJe vais te tuer Eales !Ça, c'est Arthur Smith, une saleté de deuxième année à Gryffondor. Toujours à s'en prendre à moi sous prétexte que je sois nouveau et surtout tout chétif. Et ça se dit membre de la maison du courage... mes fesses ouais ! Mais pour savoir pourquoi cette tâche me court après, il faut remonter quelques minutes en arrière. Alors qu'il m'avait une fois de plus humilié en sortant des dortoirs, j'avais décider de me venger un peu plus tard, durant le petit-déjeuner. Résultat ? J'avais "un tout petit peu" saboté son repas en ajoutant quelques "ingrédients mystères" assez... spéciaux ! Résultat ? Il s'était rapidement compte que ça venait de moi et s'était mis à me courser un peu partout dans le château. Voici donc pourquoi j'en suis là, maintenant, à utiliser mes petites jambes pour tenter de me cacher le plus loin possible avant qu'il ne mette la main sur moi ! Car je suis un garçon très réaliste, je sais parfaitement que s'il m'attrape, je vais passer un sale quart d'heure. Et je préfère rester en un seul morceau ! Je me fraies donc un chemin comme je le peux en passant entre les élèves que je vois, commençant à sortir à l'extérieur alors que je l'entends se rapprocher de plus en plus, me hurlant dessus au passage. A R T H U R -S M I T HTu vas voir quand je t'aurais attraper !D A M I E N -E A L E SFaudrait déjà y arriver !Lui tirant la langue au passage, je regarde à nouveau devant moi pour me rendre compte que je suis foutu. Je viens de me stopper pile poil devant le lac, un peu plus et je finissais dedans tête la première ! Et le gros problème est que je n'ai plus aucun moyen de m'échapper, Arthur n'est pas très loin et si je tente d'aller à gauche ou même à droite, je perdrais bien trop de temps et il finirait par m'avoir, j'en était sûr. Ce grand imbécile commence déjà à venir devant moi, un sourire de victoire sur les lèvres. Mais rira bien qui rira le dernier ! Car tu sais pas ce que je peux mettre dans ton prochain repas !Il fini par être là, devant moi, m'attrape par le col et me pousse un petit peu, mes talons se retrouvant à un rien du lac dans lequel je vais certainement être d'ici quelques instants, connaissant le genre du garçon. Mais peut-être pas directement puisqu'il lève son poing droit, prêt à me frapper à tout instant pour me punir de ce que j'ai osé lui faire. Si seulement j'étais plus grand et plus fort... il se serait prit une grosse raclée et aurait arrêter de m'embêter ! Mais là, je ne peux pas lui faire grand chose avec le peu de force que j'ai. J'aurais du être comme mon grand-frère... il me regarde alors et me pose la question que j'attendais depuis tout ce R T H U R -S M I T HUn dernier mot à dire ?D A M I E N -E A L E S... Plouf ? J'espère au fond de moi que quelqu'un va venir me sauver de cette brute, car là, je ne risque pas d'aimer ce qu'il va m'arriver. Mais bon... je rêve sans doute...DAMIEN J. Alice Bonjour Damien. Votre post n'étant pas conforme à la cohérence exigée par le Règlement RPG, je l'ai déplacé dans un sujet qui vous est disponible. Merci de faire plus attention à l'avenir. Cordialement. Invité Re Jour de pluieInvité, le Jeu 20 Avr - 1409 Assis tranquillement en face du lac, Daegan observait de ses yeux malicieux le château de Poudlard de l'autre côté de l'eau. C'était le weekend et les enfants aillant obtenue une autorisation de sortie pouvaient aller se promener dans le village de Pré-au-lard. La plupart achetaient des bonbon, les plus vieux allaient boire un verre au bar. Mais Dae' n'était ni fan de bonbon, ni assez vieux pour boire ce qu'il voulait. Du coup il était dans un espèce d'entre deux, là, face au lac. Au moins il était tranquille. Le jeune garçon était assez dynamique mais il adorait ces moments de calme. C'était dans ce genre de moment qu'il prenait le temps de s'adresser aux Dieux nordiques. Il les remerciait souvent pour les pouvoirs qu'ils lui avaient offert à la naissance. Tu vas voir quand je t'aurais attraper ! » Fronçant légèrement les sourcils, le deuxième année détourna son attention du lac pour tenter de reconnaître la voix. Cette dernière semblait lointaine mais en colère. Pitié, Odin, que personne ne vienne le déranger maintenant... Sauf si c'est important... Et que son rôle est essentiel dans cette histoire ... Poussant un soupir, le jeune homme qui était déjà grand et carré pour son âge tenta de se concentrer à nouveau sur la méditation dans laquelle il se trouvait juste avant. Faudrait déjà y arriver ! - P*tain.. » Lâcha t-il en se tournant cette fois ci vers les voix qui se rapprochaient alors qu'il vit, un peu plus loin, un tout petit bonhomme s'arrêter juste en face du lac. Au vue de la course folle, Daegan était persuadé qu'il allait finir à l'eau. Mais non. Il s'arrêta à temps et sembla peu serein à la vue d'un autre garçon qui arrivait à sa suite. Ah lui il le connaissait ! Smith, ils avaient cours de soin aux créatures ensemble. Idiot ce type. Bon Daegan aimait aussi faire l'imbécile de temps en temps mais jamais si ça doit atteindre quelqu'un d'autre. Smith, lui, c'était principalement ça qui le faisait marrer Faire ch*er les autres. Surtout les plus faibles. Genre le petit bonhomme en question juste là. Un dernier mot à dire ? » Et là, un poing se lève. C'est une blague ? Il allait vraiment user de violence ? Daegan, du haut de ses 1m68 malgré son jeune âge, se redressa alors pour s'approcher. Eh ! » Surpris par cette voix sortie de nul part, le bourreau baissa sa main pour s'intéresser au nouvel arrivant. Qu'est ce que tu fiches ici Daegan ? - Ma présence est légitime contrairement à ta façon d'agir. Laisses le tranquille. » Le gryffondor, sentant sa fierté menacé, s'approcha alors de son alter ego les poings serrés. Ils faisait à peu près la même taille, le jaune étant légèrement plus grand. Tu m'donnes des ordres toi ? - Plutôt des conseils. » La répartie et l'air un peu trop sérieux du Norvégien sembla dissuader quelques peu l'autre garçon. Mêles toi de tes affaires. - La prochaine fois fais en sorte de ne pas te donner en spectacle alors. » Un combat de regard sembla durer une éternité alors que le petit bonhomme, à côté, n'avait toujours pas prenant un sourire moqueur pour cacher sa frustration, Smith lança un regard menaçant vers l'enfant et un clin d'oeil à Daegan. On se voit en cours Dae'. - Ouais c'est ça. » Gardant la mâchoire contracté jusqu'au réel départ du rouge et or, le norvégien finit par se détendre en poussant un soupir. C'était un réflexe qu'il avait, à chaque fois qu'il sentait une bagarre arriver il contracter sa mâchoire en cas de coup, pour que l'impact soit moins puissant. Technique qu'il avait apprit en se battant avec ses frères. Enfin, il s'intéressa au petit bonhomme. Il lui adressa un sourire bienveillant et lui mit un petit coup dans l'épaule. Si tu veux mon avis, soit tu apprends à te défendre, soit tu arrêtes tes bêtises. » Parce qu'il était plus qu'évident que l'enfant était un semeur de trouble. Andrew EalesGryffondor Re Jour de pluieAndrew Eales, le Jeu 27 Avr - 1541 -Le jour où l'enfer s’abattit sur Terre ! RP Flashback - [PV avec Daegan Harltøfsen.]Alors que je me demande quelle religion je vais choisir pour demander à un dieu de me sauver de cette tâche d'Arthur, j'entends une voix un peu plus loin qui vient de me sauver sans avoir fait quoi que ce soit, puisque l'autre brute me relâche tout de suite. Ouais ! Victoire pour Eales ! La personne ayant volée à ma rescousse s'appelle visiblement Daegan, un élève bien plus grand que moi - mais ça, c'est pas dur, je suis un véritable nain ! - et plus costaud surtout - mais encore une fois, pas dur, je suis une véritable brindille ! - n'ayant du coup aucun mal à se faire respecter par la fouine de que... l'autre idiot s'approche de lui en serrant les poings... ils ne vont quand même pas se battre ? Car si ça arrive, j'ai juste à venir discrètement et paf ! Une petite représentation personnelle de Casses-Noisettes pour Smith ! Mais je n'aurais pas à user du coup de pied bien placé vu que finalement, le crétin fini par s'en aller, me lançant un regard menaçant juste avant. Alors que je le vois s'éloigner, je lui fait de grands signes de la main, un large sourire aux lèvres, content de le voir partir, surtout que je pensais finir dans la flotte !L'autre garçon se retourne finalement vers moi et vu son écusson, il semble être un Poufsouffle. Après m'avoir lancé un sourire bienveillant, il me frappe doucement dans l'épaule - heureusement d'ailleurs, sinon, hop, plus d'épaule ! - pour finalement me dire que j'allais soit devoir apprendre à me battre soit arrêter les bêtises. Oh bah le choix est simple, très très simple même !D A M I E N -E A L E SJ'apprends à me défendre alors ! Comme ça la prochaine fois qu'il veut s'en prendre à moi, je lui pète la tête !Et vu que je suis un garçon plein d'énergie, je ne peux pas m'empêcher de mettre quelques coups dans le vide, mimant ce que je compte faire à Arthur la prochaine fois, pour ensuite sourire à mon sauveur et placer mes mains derrière ma tête. Sur le coup, il était tombé à pic, sinon ça aurait été moi ! Tiens d'ailleurs... je me mets à observer celui qui semble s’appeler Daegan, me rappelant ensuite de tout ce qui venait de se passer avec l'autre tête de lutin. Et rapidement, je lui pose une A M I E N -E A L E STu veux pas m'apprendre toi d'ailleurs ? T'as l'air fort, puis si j'dois attendre la fin d'année pour ça... L'autre avec son hygiène de troll avait l'occasion de me frapper plusieurs fois durant l'année et Daegan ne serait pas là à chaque fois. Et puis même en dehors de Poudlard, ça allait être dur de pratiquer des sports de combats en étant à l'orphelinat... du coup, mon unique espoir se trouve devant moi ! Et alors que j'attends sa réponse, quelque chose me revient soudainement et je me dépêche alors de reprendre la A M I E N -E A L E SOh ! Je m'appelle Damien Eales sinon ! Et merci de m'avoir sauver de l'autre tête d'ampoule J. Kohane W. UnderlindenMDJ-GestionnaireHarryPotter2005 Re Jour de pluieKohane W. Underlinden, le Dim 4 Juin - 1734 Pas de réponse depuis plus d'un problème, me avec Seth McSoulPlicPlocContre le carreauNuit d'orage et de pluieTrombes d'eau qui s'abattent sur les pans d'une auberge anonyme, contre les vitres d'une chambre anonymePlongée dans le d'alcool ; bouteilles roulant au solDraps froissés, agités, retournésSur le grand lit dépliéMouvements des corps anonymes, eux aussi, seulement chair fraîche dans cette chambre noireLes respirations au rythme presque des plic ploc du dehorsLes yeux ne se regardent pas, ne se voient pas, ils voient ailleurs, ils voient peut-être un autre, une autre, ils ne voient plus et le corps se contente de prendre, d'accepter l'inconnuDans un tourbillonnement d'alcoolEt perdition de l' l'auberge sans nom, ce sont deux silhouettes sans nomQui s'entremêlent sans motEt dans les anonymes,Il y aJeMoiJe sais qui je suisMais je ne sais pas qui est l'autre,LuiIlQui est-il ?Aucune idée et qu'importeBon sens et réflexion anesthésiés par la bouteilleLes pensées ne virevoltent plusLe corps a pris le desusSur l'espritEt agit seul,Mécanique presquePour sa seule satisfactionAlors que tout le reste se noie dans cette si précieuse boisson, tellement utile pour oublier !Pour oublierS'oublierMais ne pas oublier d' survivre, il faut parfois se perdreLoin de tout, loin des autres et de soiPour enfin réussir à revenir pleinementReprendre pied avec le poids d'enclumeEt les responsabilités non souhaitéesReprendre pied et repartir de plus belleOublier pour survivreVoilà à quoi j'en suis je me perdsDans la pluie d'alcoolAlors que la pluie du ciel vient frapper toujours plus durement le carreauJe danse sur le fil de la vie, titubante et chancelante, bouteille à la mainEt, bon sens anihilé, je crois pouvoir courir sur ce fil sans jamais me rompre le couAlors je rêve que je suis plus forte même que la vieEt que survivre n'est qu'une mission des plus me sentir ainsi partir,Loin de tout, loin des autres et de soi,Voguer, flotter, coulerSans jamais résister à l'appel tendre des effluves d'alcoolEt aux bras inconnus tout aussi perdus que les miens,Les bras sans nom, sans visage, sans voixJuste amas de chair contre chairPour oublier le resteDans une nuit d'orageSur un lit non-familierD'une auberge sans nom. La tête me tourneEt je ne sais plus si la chaleur qui inonde mon corpsEst réelle ou simplement imaginée Entre deux images fantasmagoriques aperçues au milieu de battements de paupièresNuit d'oubli, d'alcool et de débaucheJ'ai chaud et froidEntre éveil et sommeilUne goutte de trop dans le sangEt des idées en pelo de laine qui s'emmêlent à l' me semble que mon corps nu sous la drap va se faire bouffer par le matelas trop tourbillonantQue mon cerveau fatigué va exploser sans même que je m'en aperçoiveEt que ma personne toute entière va finir par disparaître dans un néant des plus non, je reste,Je demeure,Immobile dans le noirAlors que l'autre silhouette sans nom repose à quelques centimètres de moiEt un silenceDe mortSeulement la pluie qui tape sans répitEt l'orage qui accompagne mon orage intérieurDu parcours dévastateur de l' me paraît plus lent,Trop lent, même,Tic et tac n'ont plus le même rythme,Même plic et ploc perdent de leur énergie au creux de mes vie au bord des lèvres, je pousse tout de même un soupirMais n'ose pas desserrer les mâchoiresDe peur que les entrailles ne remontent douloureusementJusqu'à être expulsées par ma propre tempsAu milieu de bouteilles et sueurEt machinalementMon pouce gauche joue avec ma bagueCelle qui dit que je ne devrais pas être làDans des bras inconnusCelle qui signifie tant de choses pour certainesEt si peu pour moiCelle qui annonce mariage, soi-disant plus beau jour de sa vie,Et qui ne me donne qu'une envie un peu, je ferme les paupières quelques secondesEcoute seulement le plic et plocAlors que je continue de faire jouer l'anneau sur mon qui, toi ?La question que j'aurais dû poser avantMais que je ne pose qu'aprèsEt je sais même pas vraiment si j'attends une veux justepartirloinde tout ça. Invité Re Jour de pluieInvité, le Dim 4 Juin - 2216 L' ne fais que chercher l' nuit, un bar, une femme, six souris, j'esquisse dans mon esprit, quelques lui montre mon carnet, lui propose de la dessiner, elle accepte, quelques traits, je mon sac, un portrait. Dans mon ventre, de l'alcool. Dans ma tête, du recouvre mes esprits, je suis là, dans un plein élan, le regard vide, pas de m'observe, elle se questionne, croquis, je m'en souviens. La femme, je ne m'en souviens est-elle ? D'où vient-elle ?Quel âge a-t-elle ?Une sorcière, pas de doute, l'auberge était magique, les couverts moi, qu'est-ce que je fous là ?Je ne manque de si, de tout ma vie est nulle, lamentable, je suis un incapable sans le sou, logé chez ne m'aime pas, je ne vis pas, je suis un ne dessine pas par plaisir, je dessine pour sexuellement, je ne me suis jamais voilà, dans un lit, avec elle, qui est-elle ? Je n'en sais rien, mais elle remue à la même allure que moi, en silence, et je ne m'arrête pas, comme si j'avais envie d'aller au bout des qu'est-ce que je fous là, moi ?J'ai trop me souviens d'une fois, chez Meredith, il y a trois ans. Son copain l'avait quittée, elle m'avait appelée en pleurant à chaudes larmes. Nous venions tout juste de reprendre contact, elle m'avait demandé de venir chez elle. Nous aurions pu discuter, j'aurais pu la consoler, faire le psy comme j'ai appris à le faire, mais elle m'a embrassé et m'a entraîné avec elle. Je n'avais pas bu, j'étais entièrement sobre, elle n'était pas elle-même et ce n'était pas raisonnable. Pourtant, c'était ma première fois et je me suis laissé faire, comme un garçon curieux qui veut découvrir les choses en sachant pertinemment qu'il se tiendrait mieux en gardant ses distances. Mais j'ai tout appris, et je n'ai rien oublié de cette fois là. Meredith et moi en avons peu reparlé, mais le temps a passé et j'ai connu d'autres filles, et toutes m'ont appris, elles aussi, et je me souviens de chacune d' elle... Elle, je ne me souviens pas. Et pourtant, je le vis, là, dans l'instant présent, la voici en face de moi et je ne saurais me souvenir de son vois à peine son visage, nous sommes tapis dans l'ombre, je m'agite avec une simple voilà qu'on s'étale, l'un à côté de l'autre, essoufflés tous les deux. C'est tête tourne, je n'ose pas la T'es qui, toi ? me ton de sa voix me rappelle certains souvenirs, assez le bar, il y a quelques heures, elle me parlait déjà sur le même ton, ni poli ni je me souviens d'un détail, alors, un détail que j'aurais préféré n'est qu'une gamine, une ado de 17 semble avoir apprécié, j'ai apprécié aussi, mais qu'est-ce que je fous là ?Je voulais simplement la dessiner, je n'ai jamais voulu aller aussi ans seulement, m* seulement c'était la première fois, j'aurais pu passer à côté, mais deux fois en une semaine, ça va trop la gamine du cimetière, maintenant la gamine du qui ne tourne pas rond chez moi ?- n'ai pas envie d'en dire plus, je n'ai pas envie de parler, je m'en veux seulement ma mère voyait seulement mon frère voyait seulement Ariana voyait seulement Meredith voyait M*rde. Si ça pouvait être elle...Cette fille n'a que 17 ans, p* C'était pas une bonne idée. Kohane W. UnderlindenMDJ-GestionnaireHarryPotter2005 Re Jour de pluieKohane W. Underlinden, le Lun 5 Juin - 1925 Le bateau tangueEt je ne fais attention à rienSeulement portée sur son dos chancelantLes paupières closesA écouter les bruitsQui m' y a la pluie lointaineParfois le grondement sourd de la terre et du ciel Mais surtout la respiration de l'autre,Corps sans nom,Silhouette sans visage dans le noirSa respiration qui prouve qu'il est tout de même vivant ;Il n'est pas fantôme,Il est humainIl respireEt pour peu, je pourrais entendreBattre son coeurDans sa sais plus très bien comment on en est arrivés làA partager un étreinte silencieuse dans l'ombreSi peu de mots échangésMais de bonnes gorgée de je-ne-sais quel savoureux mélange un jeu de regard dans un barJe ne sais plus très bienLes feuilles de croquis qui défilent sous les yeuxEt son crayon qui gratteAlors que nous buvonsIl est à la fois concentré sur les traits qu'il traceEt sur le verre qu'il saisit par plus grand choseUne mémoire floueDes images dont je n'ai cureL'important, c'est seulementDe savoir qu'on est làQu'on a atterri làEt que je sais même pas qui il estPas plus qu'il ne sait qui je la nuit et l'ambiance calme de l'aubergeSa voix remonte et me parvientLe seul nom qui ne me dit absolument rienEt l'évidence qui s'impose Je ne le connais vraiment ne saurais même pas dire à quoi il ressemble,Les images sont flouesEt dans le noir, on ne voit plus grand yeux clos, je ne le regarde pasEt même si je le faisais,Sitôt demain, je l'aurai oubliéPeut-être me rappellerai-je de son étreinteMais pas de ses traits, ça c'est certainCar ce n'est pas ça que j'ai envie de retenir de lui,Ce n'est pas ça le plus important chez lui ce soir ;Seulement savoir qu'il y avait lui et moiDans un grand litSans nous connaître,Cela me a l'air de penser, se perdre en réflexions anesthésiéesEt sa voix se fait entendre de nouveau,Pointe de regret peut-être vibrant au fond de la gorgeMais de toutes les façons, ce qui est fait est faitQue veux-tu ?Lentement, mes paupières se rouvrentEt mes pupillent fixent le plafond plongé dans l'ombrePlafond lisse auquel est suspendu une simple chambres ici sont aussi nues que mon corps sous le drap,Aucune touche personnelle, aucune déco originale,Murs blancs pour plafond blanc Des détails que je revois dans un flashJe sais pas pourquoiJe me rappelle de ça, me rappelle de l'aspect de la chambre éclairée par l'ampoule tremblotanteAlors que je suis incapable de tracer dans mon esprit les traits de l'autre à côté de lui, qui a commencé à me dessiner,Pas moi,Je ne suis pas capable de faire telle choseJe ne sais pas peindre les gensJe ne sais pas regarder leur visageJe me contente d'entourer leur personnalité Pour les de triturer mon annulaire, Je passe ma main gauche sur mon visage,Remonte jusqu'à la racine de mes cheveuxEt les doigts viennent s'y perdreAlors qu'un nouveau soupir m' de vomir est passéeEt je ne me sens plus que flotterDans un bien-être vivre sans jamais chercher à oublier qui est une mauvaise atoneAlors que mes yeux restent fixés au plafondEt que mes doigts glisse le long de ma chevelure Avant que le bras ne retombe mollementSur le mal y a-t-il à vouloir oublier,Danser sur les moeurs et la viePour, une fois seulement, dire qu'on s'en fout ?Pourquoi regretterCe qui est faitEt a été apprécié ?Moi, je ne ressens pas cela,Voilà un moment que je n'ai plus ressenti celaParce que les regrets ça ne fait jamais avancerEt de toutes les façons, ça ne permet pas de revenirSur le commeLes si, c'est vrai, pleurer,Ca permet d'évacuerEt se tranquilliserEn s'écroulant épuiséD'avoir trop de larmes je fais basculer mon corps sur le côté,Bras replié, coude posé sur le matelas, tête posée dans la paume ouverteEt je regarde la silhouette d'à-côté,Silhouette plus si anonymeParce que maintenant, j'ai un nom, yeux se contentent de regarderNon pas dévorerSeulement observerL'âme torturée d' regrets sont en train de te torturer ou quoi ?Un silenceAbandonné aux angesDe la nuit Et mon regard le lâche,Se perd sur le matelasDans le videMonde parallèle de l' pas regretter. Sinon une vie déjà pourrie devient insupportable. Invité Re Jour de pluieInvité, le Lun 5 Juin - 2037 Je suis c*n. Je suis c*n. Je suis c* suis vulgaire. Trop vulgaire. Arrête d'être m*rde, quoi, elle a dix-sept ans !- C'est vivre sans jamais chercher à oublier qui est une mauvaise idée, me qu'elle raconte ? J'y comprends qu'une gamine qui inventes des mots, tu es trop jeune, tu sais pas penser, moi aussi je disais des c*nneries à ton ans, m*rde...Je ferme les yeux, je n'ose rien regarder. Je la vois qui bouge à côté de moi, qui se tourne, est-ce qu'elle me regarde ? J'en sais rien, je ne la regarderai ne veux pas voir son visage innocent, si jeune, si pur, si...Non, Seth, ans, ce n'est rien, la moitié des filles l'a déjà fait à 17 ans, elle n'est pas si jeune, elle s'apprête à quitter Poudlard - si elle est est à Poudlard ? J'en sais me fait si mal d'y vie était déjà si m*rdique, et voilà que je couche avec une Tes regrets sont en train de te torturer ou quoi ? ne sais plus quoi donner de la suis suis suis un vieux qui couche avec des même genre de mecs que je trouvais ridicule lors de mes premières années à Poudlard, quand les élèves de Septième année volaient toutes les jolies filles de mon n'a trouvé personne de son âge ?Elle... C'est quoi son nom, déjà ?- C'est quoi ton nom, déj...- Faut pas regretter. Sinon une vie déjà pourrie devient insupportable....Je regrette tellement.......Est-ce que ma vie est insupportable ?......- C'est quoi ton nom, déjà ?J'arrête d'y penser, ou dans quelques heures, je me jette du haut d'un les la n'est pas n'est pas moche non ?Non, c'est pas est plutôt pas mal, en l'impression de la fixer. Je détourne vite le regard, je ne veux pas la m'apprête à m'excuser, mais elle va encore dire que je repense à ce qu'on vient de agréable. Doux. Sensuel. bon, on l'a fait en étant bourrés, aussi, ça change la Le regret est humain, je suis pas insensible. Mais pour le coup, j'arrive pas vraiment à savoir si je dois regretter ou lève les yeux, je fixe le vide. C'est toujours mieux que de la fixer Tu sais, il y a des moments où ta vie est tellement désespérante que t'arrives plus à savoir si elle est légèrement douloureuse, ou tout simplement pourrie, ou carrément fait super Il y a des moments où tu souffres, c'est tout. T'en as pas grand chose à foutre de calculer ton degré de me redresse, m'assieds sur le lit, j'attrape un morceau de la couverture et je m'éponge vulgairement le front en espérant qu'elle ne regarde pas Mais bon, moi, j'ai confiance. Quel que soit mon niveau de détresse, quand j'aurai envie de remonter à la surface, je sais que je le ferai sans problème. J'ai beau être un c*n ou un lâche, je pense quand même avoir un minimum de courage pour pouvoir me sauver coup, ma tête fait me retourne, je la a des yeux sombres, sans trop profonds, peut-être, sais Kayane, non ?C'est son nom, je crois. Kohane W. UnderlindenMDJ-GestionnaireHarryPotter2005 Re Jour de pluieKohane W. Underlinden, le Mar 6 Juin - 015 Je ne comprends pas,Ceux qui aimeraient revenirSur une expérience pourtant pas désagréableA cause de je ne sais quel point de gens-là, j'aimerais leur direDe garder leurs regrets pour des situationsBien plus graves, qui les méritent vraiment,Des situations où vouloir faire machine arrièrePuisse être justifié sans si, dans ces cas-là,Les regrets font davantage malQue le sais car autrefois,Il m'est arrivé de regretter,Mais pas pour une étreinte anonyme abandonnée à un inconnu,Plutôt pour les actes que je n'ai pas eu le courage de faire,Les cris que je n'ai pas eu le cran de pousser,La voix que je n'ai pas eu le courage de faire entendreEt un manque de réaction qui a pu coûter la vie de personnes tombées sous mes ça,C'est sans doute mon pireEt plus réel regret De n'avoir rien pu faire pour les sauverDe n'avoir rien tenté pour eux,Paralysée et anesthésiée par la peurEt de les avoir laissé partir,De leur avoir offert mon regard impuissant pour unique dernier ce soir,Je ne vois pas ce qu'il y aurait à regretter ;Au contraire,Je me sens bien dans ce tourbillon sans finVoilà un moment que je n'avais plus été dans cet étatDélicieux d'éloignement du monde. L'ombre me demande mon nom avant de me regarder,Je sens son oeil peser dans l'obscurité-à mon tour, je pose de nouveau mon attention sur lui-Et sa pupille me détailler comme je le détailleAvant de brusquement changer de direction,Comme prise d'un sursaut de bienséanceQui dit qu'on ne fixe pas ainsi les gens, c'est à faire de ces parolesDe gens bien pensantsQui veulent se faire passer pour droits dans leurs bottesAlors qu'ils sont encore pire que nous ?Regarde-moi, si tu en as envie,Moi, je ne me prive pas,J'aime regarder les gens,En silence,Observation de ce qui se dégage chez euxSans faire attention réellement à leur physique,Je regarde seulement les traits de caractère que je pourrai retenir d' te regarder dans le noir ce soir,Toi, l'inconnu au nom si lointain,SethTe regarder pour essayer de savoirQui tu il reprend,Sa voix file sur les airs,Tisse une toile de motsQue j'absorbe sans le lâcher des yeuxQue j'entends écoute et est torturéEt secoué, l'inconnu,Perdu dans les moments douloureux de l'existenceEt ses mots me parlent,Vibrent en mot dans toute leur splendeur Et leur éclat de vérité ;Je ne savais pas qu'une ombre inconnue comme luiPouvait parler aussi bienEt poser ces mots-là sur les maux d'une vieQue je ne comprends qu'il avance dans sa réflexionJe me mords la lèvre inférieureParce que ses parolesFont remonter à la surfaceTout ce à quoi moi-même je fais faceLes flashs douloureux de souvenirs qui devaient s'oublier dans l'alcoolEt la pelote de pensées se remet en routeAlors qu'au contraire, je ne voulais plus,Ne voulais plus rappel cruel de l'existenceCrispe la mâchoire Tandis que lui se redresse,Sa silhouette vient se mettre en position assise sur le litEt la couverture se froisse entre ses doigtsAlors qu'il se saisit d'un pan dans l' quelques phrasesDébitées à l'universEt soudain, il tourne son visage vers moi,Première fois que nos regards se croisent ainsi,Première fois en tout cas dans ce dont je suis capable de me souvenirCar tout avant est plutôt indistinct,Pour sûr que nous nous sommes regardés,Avant, dans le bar, Pendant, dans le grand litMais ce n'était pas un regard du même ordre ;Là, c'est celui qui observe pour de vraiCelui qui fais attention et nom-qui n'est pas le mien-Sorti de ses lèvresComme une ultime tentative de se rappelerDe ce qu'il a oubliéDe ce qu'il n'a pas écoutéOu de ce qui n'a pas été corrigeDans un souffleLes yeux levés vers sa silhouetteAvant de m'asseoir à mon tourRamenant le drap contre ma poitrineNon pour une quelconque pudeurMais parce que j'ai besoin de sentir quelque choseContre as de la chance, de pouvoir remonter à la surface si tu le veux. Moi, je stagne et je coule. Ce n'est pas par manque de courage. J'essaie. Très sincèrement. Mais ce doit être un manque de force. Un épuisement trop intense d'une trop longue lutte pour du me mords de nouveau la lèvreInstant de réflexionComment arrive-t-il à avoir cette détermination de pouvoir remonter quand bon lui semble ?-J'arrive pas à me sauver moi-même. J'ai besoin des autres. Et même comme ça, c'est difficile. Mais ça l'est encore plus si je suis besoin d'une mainPour tenir la mienneEt me donner le courageDe faire un nouveau pasDans ce mondeDe bête, hein, mais j'ai besoin du monde, je l'aime tout autant que je le je me dis que je danse sur lui,Que je le piétine Tout autant que je le cajole ;Je veux être avec luiAutant que je veux le fuir ;Je veux échapper à son étreinteAutant qu'il m'est devenu indispensable pour survivreEt me releverAlors même qu'il était la cause de ma relation au mondeDans son entierEst si compliquée que je ne sais moi-même plus très bienComment l'expliquer,Où me ai-je autant d'amour à offrir aux gensEt autant de dégoût pour le monde ?Autant d'affectionEt de mépris ?Pourquoi le monde a-t-il cessé de tourner pour moi,Pourquoi m'a-t-il reniée m'empêcher de tourbillonner encore en son sein,Me laissant misérablement au bord de la route,Esseulée et abandonnée ?Trop de pourquoiRageuxPour pouvoir tous les dans le fond, je sais bienQue je ne trouverai jamais de réponseAlors autant poser des questionsQui peuvent en parce que tu n'as d'autres choix que d'être seul que tu as la capacité de te sauver toi-même ?Quel solitaire es-tu donc,SethPourquoi étais-tu là ce soir,Pourquoi étais-je là moi aussiEt pourquoi ici ensembleAssis dans un grand litAprès un moment d'abandonA deux ?Les bras repliés contre ma poitrineMaintenant le drap contre le corpsMon pouce se remet à jouer machinalementAvec la bagueTandis que j'attends en silenceLa voix de l'âme voisine torturée./Seth est en retard mais arrive bel et bien. Donc ne pas poster svp !\ Invité Re Jour de pluieInvité, le Dim 9 Juil - 032 Et elle me corrige,Car elle a beau avoir 17 ans, elle n'est pas bête, la conteste mes mots, élabore les siens,et ses pensées s'entre-mêlent dans une vision sans doute trop globale d'un monde qu'elle heurte sans connaître as dû en baver, toi, Kohane, pour goûter à tant d'amertume alors que le monde ne t'a montré qu'une infime parcelle de ce qu'il est capable de t' es-tu ?Une fille ? Une femme ? Une entité venue pour moi, pour me soutenir ?Dans quoi vis-tu ?L'émotion ? La sensation ? La réflexion ?Tu es là, tu apprécies ma présence mais cela ne te suffit pas, tu cherches à la défier, à savoir à qui tu as affaire,Ou alors peut-être essaies-tu simplement de trouver une âme charitable capable de comprendre et d'avaler toute ta peine, de l'engorger pour t'abandonner dans un doux état de Kohane, j'aurais beau tenter de te guérir, cette cure ne serait qu'éphémère, tu ne t'échapperas pas avec tiens à te laisser ici, sur Terre, avec toutes tes peines et tes joies,Car tu dois voir, Kohane, tout ce que tu ne connais pas encore et qui saurait te redonner le ne te guériras pas auprès des autres, car les autres ne sont pas là pour autres ne sont que des passages, des transitions,et si tu te confies à eux, ils finiront par te rendre ce que tu leur as seule à qui tu peux te confier, Kohane, c'est toi,Car même si tu ne peux te comprendre entièrement,Tu es la seule à percevoir le monde à ta manière,Et le monde s'adapte aux yeux de Ce n'est pas une question de chance, ni de volonté, ni de courage, ni de force. La chance n'existe pas, et le reste s'apprend. Je serais tenté de te dire que c'est une question d'apprentissage, mais qui sera là pour t'apprendre, si tu te sens incapable d'apprendre par toi-même ? Là non plus, ça ne marche la vois qui se recroqueville, ramène vers elle un drap, couvre ses seins, je la contemple et je la trouve son le monde peut être Alors je pourrais te dire que c'est une question de croyance, peut-être. Si tu vois le monde comme le Diable, alors il t'enverra en enfer. Si tu le vois comme ta Nourrice, alors elle te bercera tendrement, dans un couffin moelleux, si confortable, si paisible... Mais dans quelle désillusion vivrais-tu alors, si loin de tout, sans rien connaître des malheurs d'une la croyance, ça aussi, ça s' que je dis n'a aucun parle sans réfléchir, je réponds comme ça, d'un coup, et je me dis que, sûrement, tout ira La vérité, Kohane, c'est que je suis là à t'écouter mais je n'ai aucune solution à te proposer. Et tu fais pareil pour moi, tu m'écoutes plaindre mes défauts et vanter mes mérites. Et quand tu me dis que tu coules, que tu es incapable de te sauver... Et quand je te dis que je souffre, en attendant toujours un espoir de remonter à la surface...Et quand j'observais ma mère plonger en pleine dépression...Et quand je consolais Meredith, troublée par l'amour...Et quand j'apprenais la mort de Kira, sans savoir comment soutenir une famille que je n'avais jamais connue...Et quand ils m'attendaient, moi, enfermé dans ma chambre pendant toutes ces années...- De quoi on a l'air, hein ? Deux pauvres âmes, qui se jugent, se disent "Mince alors, mais qu'est-ce qu'on est torturés, si tristes, si sombres !" Et on cherche des solutions dans une superficialité totalement assumée, des alternatives pour une vie qui fait peine à voir. Et on utilise des beaux mots, pour faire mine que tout est si complexe et que tout cela nous dépasse, que ce n'est pas de notre faute, après me dévoile tellement, ici, face à une inconnue qui ne sait rien de moi,Mais qui, à la fois, a su me déceler au premier coup d'oeil,Tout comme je l'ai décelée en Je m'en veux de parler pour toi, Kohane, mais j'ai comme l'impression qu'on est tous pareil, mais qu'on a tous différentes façons de l'assumer. La vérité, c'est que nous allons mal. Nous allons mal, et ce qui nous fait souffrir avant tout, c'est de savoir qu'on ne trouvera absolument jamais de solution. Et nous continuerons à souffrir, comme ça, sans ne sera même pas une boucle, ce sera la vie, c'est tout, dans sa linéarité la plus imprévisibilité prévisible on ne sait pas ce qui nous fera souffrir, mais on sait qu'on on aura beau aimer le monde, le haïr à la fois,Rencontrer des gens, les aimer eux aussi, les haïr eux aussi,Nous souffrirons, voilà Alors à ta question, Kohane, voilà ce que je répondrais non, je ne me sens pas seul. C'est justement en pensant que nous les hommes, nous sommes tous les mêmes, et que nous finirons tous de la même manière, unis dans la vie comme dans la mort, que je trouve un peu d'espoir. Je ne pense pas que nous nous unifierons, que nous trouverons une paix commune, mais je pense au contraire que nous plongeons tous ensemble vers la même fin, aussi obscure soit-elle. Nous roulons vers la même destination, et nous sommes tous si désespérés à l'idée d'en finir un jour que nous sommes tous en train d'espérer, quelque part, que cette fin soit la meilleure possible, car elle est la même pour me me sens mieux, se trouve dos à moi, toujours assise, et j'avance doucement ma main vers elle, dans l'espoir d'en savoir plus, de comprendre pourquoi cette fille m'a tant Mais tout cela, ce n'est qu'une supposition. En fait, moi j'essaie simplement de comprendre, comme toi et comme tous les mes doigts glissent sur son dos et je l'effleure, sans la Sensation... Réflexion...J'ai si souvent prétendu être un intellectuel. La grosse tête de la classe, celui qui la caresse, doucement, et la peau que je sens sous mes doigts me transmet toute la chaleur de son sensation... Peut-être que c'est ça qui me plaît, finalement. L'expérience de l'instant fait de vivre, de faire des suppositions,d'essayer, d'effleurer des choses,de sentir des corps bouger en même temps que sensation, seulement la sensation...- Et puis on sourit, aussi, des me sens si bête, à vouloir me donner cet air pessimiste, à vouloir dénoncer ma misère et celle du monde, à vouloir me plaindre de la vie, alors que je me sens parfois si bien dans ma peau, si heureux d'être là...- En fait, je parle beaucoup, mais demain, je dirai totalement l'inverse de tout ce que je viens de dire jusqu'à à peu, ma main se pose entièrement sur son dos, et je la caresse, et j'aurais envie de l' dos, elle est vraiment sera là pour me juger, dans quelques heures, quand nous serons séparés et qu'il n'y aura plus personne pour évoquer cette expérience ?Et puis si quelqu'un venait à me juger, pourquoi ne devrais-je pas assumer ?Je ne suis qu'un jeune homme qui, en cet instant précis, est pris d'une terrible envie d'enlacer une jeune fille en peine,De ressentir sa souffrance, sans savoir réellement s'il la partage ou s'il ne fait que feindre ses peines pour partager un moment intime avec une La vérité, je crois, la vraie vérité, c'est que j'aime bien te parler, là, maintenant. C'est agréable. Kohane W. UnderlindenMDJ-GestionnaireHarryPotter2005 Re Jour de pluieKohane W. Underlinden, le Sam 15 Juil - 1754 MusiqueLes mots, doucement,Se mêlent à la pluie du dehorsIls ne font qu'un,Il y a alternanceEntre le son de sa voix résonnant au milieu du noirEt les incessants ploc-plic-ploc contre la un ballet infini et tendreDe ces deux vois différentes qui se mêlent-celle de l'Homme torturé face aux éléments, face à la Vie, face au Toutet celle de la Nature qui ne fait que continuer de bouger et de tourner sans se torturerC'est un beau ballet de les entendre,Eux deux,Ensemble,Ainsi mêlé, presque l'un dans l' douce mélodie confondueMe parvient, me berce presqueAlors que, sans mot et sans mouvement,Je l'écoute, l'inconnu,SethQui parle, parle, parle,Ses mots filent comme des notes de piano-quel joli morceau ils jouent ensemble,La pluie et lui !Il cherche, phrase après phrase,Il titube un peu face au sens de la vie,Face à la réalité du monde ;Il cherche des explications,Il va là, puis là, avant de bifurquer encore une foisEt toujours, ils cherche est tâtonne,Alors que moi, je l'écoute dans le noirChercher et parles de croyance,Seth,Croire, oui,Mais lorsqu'on a l'impression, justement,De ne plus réussir à croire,Lorsque tout est si vide que même ça,Ca nous échappe,Comment peut-on encore parler de croyance ?Lorsque tout est déjà si parti,Que tout fout l'camp sans donner d'raisons,Que tout file et s'enfuit,Loin, loin, si loin de soi,Comment fait-on, Seth,Pour croire encore ?Je reste silencieuse alors que le reste arriveEt,Oui,Il a raison,Dans le fond, il n'y a aucune solution à donner,Ni pour lui, ni pour moi,Ni de lui, ni de moi,Il n'y a que nous, face à nos problèmes et préoccupationsQue nous qui puissions réellement les prendre à bras le corps,Tant que nous tenterons de les éviter, de les fuir,Tant que nous courberons la tête face à eux,Nous continuerons de couler,A coup sûr,Nous sommes les seulsA pouvoir décider de faire facePour juste tellement compliqué,De vouloir faire face,Etre prêt à en prendre plein l'âmeA encaisser les coups de lameTout ça en se disant queDemain,Ce sera continueEt ce qu'il ditAurait pu, autrefois,Me faire frissonner comme jamais ;Mais à présent,Je me dis qu'il doit avoir je refusais l'idée qu'on puisse tousAvoir le même Destin, suivre le même cheminMême si les façons de marcher et d'aborder ce cheminDiffèrent radicalement,D'une personne à une autre,Oui, autrefois, cette idée me faisait si peurJe ne voulais pas suivre la même pente que les autresJe ne voulais pas finirFinir comme luiJ'en avais trop peurC'est d'ailleurs pour ça que je l'ai quittéTrop peur qu'il m'entraîne à sa suite,Trop peur de dévaler la même pente que finalement,Je me dis qu'il doit avoir raison,Seth,J'aime comme il parle,Même si je me perds un peu dans tous ces mots en vrac,J'aime quand même entendre sa voix qui file une toile de réflexionEt je me dis queC'est vrai, ce qu'il dit,On finira tous pareil,Qui que nous soyons,Riche ou pauvre,Moldu ou sorcier,Phénix ou Mangemort,Nous dévalons tous la même collineMais pas forcément sur le même flancAlors, peut-être qu'on a l'impression que rien ne nous relie,Que jamais nos chemins ne se croiseront,Il n'en est rien On suit la même force invibleEt cela suffit, A nous finira tous pareilsParce qu'on commence pareils, n'est-ce pas ?On commence tousPar la Vie,Le premier souffle, le premier cri, le premier pleur,Le cordon ombilical sectionné,Avant d'être offert au Monde ;Et on termine tous pareilsPar la Mort,Quelle que soit sa forme, quel que soit l'âge ou le lieu ou la raison pour laquelle elle nous faucheOn danse tous avec elleEt ça, nous n'y pouvons rien,Ni l'argent, ni le pouvoir, ni l'ambition démesuréeNe pourront remédier à coin de l'oeil,Je vois sa silhouette se rallongéeJe suis désormais seuleOmbre dressée dans la nuitEt je demeure immobileA l'écoute des accords-pluieEt de la dans un instant-temps infini,Je sens ses doigtsVenir effleurer ma peauImmobile dans le noir,Je frissonne légèrementMais n'ose pas bougerAlors que mes doigts se crispent un peu plusSur le drap ramené contre puis on sourit, aussi, des moi, en cet instant,Je souris,Doucement,Un sourire adressé à l'absence, peut-être,Puisque lancé dans le vide, lancé devant moi,Non pas tourné vers Seth,Ou alors, au contraire, à la présence,Parce que Seth, c'est un peu toute cette chambre anonymeAlors, pas besoin de braquer mes yeux sur luiPour lui je finis par cesser de lui tourner le dos,Je pivote dans sa direction,Mes yeux tombent sur sa silhouette allongéeEt ma main attrape la sienneMes doigts la serrent d'une douce pression,Je reste silencieuse quelques secondesSeulement à le regarder,Nous sommes deux, perdus sur un bateau au milieu de la brumeVoguant vers une destination inconnue mais,Après tout,La destination est-elle vraiment importante ?J'aime le regarder ainsiIl dégage une douce lueur touchanteDe cette lueur faiblarde que trimballent les torturés de la vieEt qui fait qu'on a envie,Un peu,De les consoler,Des les serrer contre soiDe les bercer comme des petits enfants en mal d'amour,De leur donner un peu d'une affection sais, Seth,Je sais toujours pas pourquoi tu étais là,Pourquoi j'étais là,Pourquoi toi,Pourquoi moi,Pourquoi nous,Nous, ensemble,Pourquoi nos pas ou nos viesOnt décidé qu'on devait se croiser cette nuit,Pourquoi tu t'es trouvé sur mon chemin ou moi sur le tienMais, finalement,Je m'aperçois que la réponse à ces questions m'importe peu La réelle importance,C'est que nous soyons je caresse du pouce la peau de sa mainComme pour la lisserOu la forgerLa forger comme je l'entendsMême si, je le sais bien,Il restera à jamais lui, Seth,Ne sera jamais le Seth que j'aurais aimé créerEt c'est tant mieux,C'est comme ça que je l'apprécie,Comme cet inconnu indépendant de moiQue je ne fais que regarder dans le noir,Cet inconnu qui n'est pas moi,Qui n'est pas une part de moiEt qui, malgré tout, a su m'attirerOu attirer mes sens anesthésiés par l'alcoolEt je suis partie, sans raison,Avec lui, l'inconnu,Et les raisons,On s'en fout, en aussi, j'aime bien te parler. J'aime bien t'entendre parler. C'est agréable. Tu chantes bien les mots accompagné de la finis par me rallonger, moi aussi,Se rallonger sur le bateau tanguant,Le bateau à la dérive,Le bateau loin de tout,Se rallonger et laisser passerLe mal de mer,Je retrouve cette position de mortAlors que je suis vivanteEt je pose doucement ma tête au creux de son épaule,Un contact physique rassurant,D'une étreinte perdue dans la pas de solution. Mais peut-être que c'est aussi parce qu'il n'y a pas de problème. Dans le fond, tout ça, est-ce vraiment un problème ? C'est peut-être juste la vie. Et faut apprendre à faire avec. Sauf si on décide, plutôt, d'aller danser avec la mort. Mais là, c'est un voyage sans me tais Et mes yeux,Perdus,Vaguent et voguentSur un océan de mots et de penséesJe me sens tellement bien, ici,C'est agréable,D'abandonner les mots à la pénombreEt, dès que nous ouvrirons la fenêtre,Ils s'envoleront,Tourbillonneront dans la pluieJusqu'à disparaîtreIls survivront uniquement dans nos mémoiresEt même si on finit tous pareils, on aimerait croire que non. Moi, longtemps, j'ai voulu croire que ce n'était pas le cas. Je ne voulais pas... Ne voulais pas finir comme les autres. Malgré tout, j'crois que t'as raison. Et, dans le fond, qu'importe, comment on finit. Le futur importe peu. C'est le présent qui compte. C'est pour lui, qu'on doit se battre. Alors, même ceux qui proclament lutter pour l'avenir, lutter pour les générations futures...En vérité, ce n'est pas cela qui les guide. C'est l'envie folle de changer leur présent qui leur donne la force de continuer le aussi, j'ai longtemps cruQu'on se battait pour l'avenirMais finalement,J'crois bien qu'on se fiche un peu beaucoup de l'avenirNous ne sommes que des êtres nombrilistes Obnubilés par notre propre personneAlors, pourquoi se battre pour un avenir dans lequel nous ne serons peut-être pas ?C'est illogiqueDonc ceci est ma conclusion La raison vraie des combatsQuels qu'ils soientC'est pour le présentEt ce, même si leurs conséquences seront forcément sur le puis, ne pas penser à la finitude, ça permet de ne pas voir en l'autre comment nous-même allons terminer. Ca permet de ne voir l'autre qu'à l'instant présent. L'aimer pour ce qu'il représente. A cette minute, cette seconde précise. Et on se fout du reste. Sinon, on fuirait les autres. Ils seraient trop semblables à nous, puisqu'on doit finir pareils. Ils seraient trop semblables à nous et ça, ça fait flipper n'importe lève les yeuxPour apercevoir seulement le bas du visageEn ombre chinoiseDe l'autre, inconnu au nom étranger,Seth,Je le vois vaguementQuelques secondesAvant que mon regard ne se baisse de nouveau,Se perd sur l'image de l'épauleContre laquelle je suis appuyéeEt je sans cesse les autres ne serait pas tenable. Même si nous sommes les seuls à pouvoir faire face à nos problèmes, à nos angoisses, même si personne ne peut le faire à notre place, on a tout de même besoin des autres. Un peu de leurs sourires, un peu de leur amour, un peu de leur réconfort, un peu de leur soutien. Un peu d'eux, tout je me dis que c'est peut-être parce que j'avais besoin de toi, toi de moi, que nous nous sommes croisés. Invité Re Jour de pluieInvité, le Mer 26 Juil - 429 - Moi aussi, j'aime bien te parler. J'aime bien t'entendre parler. C'est agréable. Tu chantes bien les mots accompagné de la je la caresse, plus je me sens proche d'elle et pourtant, chaque mot qu'elle prononce semble l'éloigner de moi. Sa personnalité m'échappe, entre rêveuse romantique, adolescente troublée ou Sphinx à la parole douteuse, percevant chaque instant de sa vie comme une énigme peut-être es-tu plus que ça. Plus qu'une simple figure mythique, tu serais un être surnaturel, serais tenté de dire supérieur, mais tu m'as l'air extérieure à ce genre de pensée là, à cette tendance naturelle à comparer, à hiérarchiser. Toi que j'effleure, bel esprit, à qui pourrais-tu te sentir supérieur ou inférieur ? Si tu te laisses toucher ainsi par un simple humain sans vertu, c'est que tu ne dois pas vraiment y goûter, à cette nymphe, n'est-ce pas ?C'est ce que tu sembles être, une nymphe se berçant au son de la pluie, te nourrissant de l'eau comme des mots, et tu danses ainsi en m'écoutant, en écoutant les autres, en écoutant le monde, en t'écoutant toi-même, et en me laissant t' Y'a pas de solution. Mais peut-être que c'est aussi parce qu'il n'y a pas de problème. Dans le fond, tout ça, est-ce vraiment un problème ? C'est peut-être juste la vie. Et faut apprendre à faire avec. Sauf si on décide, plutôt, d'aller danser avec la mort. Mais là, c'est un voyage sans retour. Et, même si on finit tous pareils, on aimerait croire que non. Moi, longtemps, j'ai voulu croire que ce n'était pas le cas. Je ne voulais pas... Ne voulais pas finir comme les autres. Malgré tout, j'crois que t'as raison. Et, dans le fond, qu'importe, comment on finit. Le futur importe peu. C'est le présent qui compte. C'est pour lui, qu'on doit se battre. Alors, même ceux qui proclament lutter pour l'avenir, lutter pour les générations futures...En vérité, ce n'est pas cela qui les guide. C'est l'envie folle de changer leur présent qui leur donne la force de continuer le combat. Et puis, ne pas penser à la finitude, ça permet de ne pas voir en l'autre comment nous-même allons...Et elle ne s'arrête pas, et c'est beau, et je l'écoute fait déjà un moment que nous parlons, et je n'arrive pas à savoir si nous nous écoutons pour les faits ou simplement parce que ça fait plaisir, d'écouter, parfois, et c'est gratifiant de se sentir écouté, aussi, surtout quand la personne d'en face ne te prend pas pour un es intelligente, Ka... Kohane, la nymphe, tu es intelligente et tu le sais, tu es belle et tu le sais, mais tu as aussi une belle façon de le montrer, tout en sent que tu pèses tes mots, mais en même temps que tu n'as aucun mal à les sortir, tu réfléchis tout en ouvrant ton coeur à quelques es belle par tes égarements et par la façon dont tu te retrouves, à chaque fois, parce que j'ai l'impression de me retrouver avec toi, de comprendre à chaque fois où tu veux en venir, mais surtout de me retrouver en se sommes deux êtres perdus dans la pénombre qui avons besoin d'attention, et nous sommes là à nous écouter, et nous nous comprenons, et ça fait du biennnnn d'être que, quelque part au fond de moi, je suis encore un ado frustré, qui cherche à être écouté, et à gueuler contre le monde ?Je n'en ai aucune corps contre le mien, ta tête sur mon épaule, pourtant, je me sens adulte, et je me rends compte à quel point tout a changé dans ma te confies à moi, tu me confies tes responsabilités, et je ne te laisserai pas tomber maintenant. Et je ne me laisserai pas tomber non plus, car je ne prendrai pas le risque que tu tombes avec corps sont serrés, et sa chaleur m'est Et je me dis que c'est peut-être parce que j'avais besoin de toi, toi de moi, que nous nous sommes vrai, si C'est dans ces moments là que j'ai certains regrets, que je plains la pudeur des hommes, celle qui les empêche de savoir s'avouer l'amour qu'ils éprouvent entre eux. C'est comme si chacun devait mériter l'amour de l'autre, cette fâcheuse tendance à ne dire "Je t'aime" à son conjoint qu'après plusieurs mois de couple. L'amour nous est offert, et nous le retardons toujours un peu plus. Pourtant, moi je n'ai pas honte de le dire je ne te connais pas, mais tu ne peux pas imaginer à quel point je t'aime en cet instant précis. Et je ne ferai que savourer cet amour jusqu'à l'heure où nous nous une telle rencontre, j'aurais presque envie de ne jamais la Tu permets ?Je me détache d'elle, j'ai besoin de me lève, me dirige vers la vitre, je tire le rideau qui la couvre à quelques gouttes de pluie se sont transformées en une véritable tempête Il est quelle heure, là ? Bah, peu tourne la poignée, ouvre la fenêtre, passe une jambe au travers et pose pied sur le balcon, de l'autre sous la pluie, j'observe la nymphe allongée sur le lit et l'invite à me Regarde, regarde comme il pleut ! Et regarde ce que la pluie nous apporte ! Sa danse la plus sauvage, primitive et humaine !Je me délivre sous le regard de l'inconnue tandis que mes bras se libèrent, s'ouvrant à l'eau fécondatrice, et je commence à battre des jambes, me mouvant au rythme de mes envies. J'apprécie le son du claquement de mes pieds contre les flaques d'eau, j'apprécie la douche offerte par la nature pour me faire oublier la sensation moite de la sueur, j'apprécie le risque que je prends à dévoiler ainsi mon corps à d'éventuels passants dans la rue juste en dessous, j'apprécie mon courage de danser sous la pluie et les yeux de tous. À quoi cela va-t-il me mener ? Je n'en sais véritablement rien. Je ne saurais dire si je danse bien, mais mon corps ne s'arrête plus, mon rythme est haletant, mes membres se déploient ; mes ailes, Au cas où tu en douterais, je te demande de ne pas me prendre pour un fou, Kohane, c'est bien la seule et unique fois que je me comporterais ainsi devant une si belle inconnue !Je commence à sautiller, sans crainte de tomber à la renverse, et l'averse se fait de plus en plus ma droite, des Viens, rejoins-moi ! Grimpons jusqu'au toit et affrontons ensemble la tempête, pour notre plus grand bonheur ! Que nous la redoutions ou la convoitions, la voici qui s'offre à nous, alors profitons-en avant qu'elle nous passe sous le nez ! Kohane W. UnderlindenMDJ-GestionnaireHarryPotter2005 Re Jour de pluieKohane W. Underlinden, le Mer 2 Aoû - 1801 J'aime la sensationQu'on ne se connaît pas-je ne connaissais même pas ton nom, avant-Et pourtant, on se parle,On se confie,Comme les meilleurs amis du monde Ou peut-être, justement,Le presque anonymat nous permetDe se livrer à l'autreEn sachant qu'après ça,Une fois séparés,Plus rien ne nous relieraPour permettre le jugement de l'unOu de l' ne se connaît pasMais tu m'aimesEt moi,Moi,Je t'aimeAussi ?J'ai tellement de mal, tu sais,A dire je t'aimeA ceux que je connaisC'est pas de la pudeur, je crois,C'est autre choseIndéfinissableQui fait que ces mots,J'ai tellement de mal à les cracherAlors qu'il y aurait tellement de mondeA qui je pourrais les t'aimeCa sonne beau, A l'oreille,Ca sonne juste alorsQu'il y a quelques heures à peine, on ne se voyait pasOn aurait pu se croiser dans la rueSans un regardMais là, maintenant, Quelques heures plus tard,Tu me dis que tu m'aimesEt je trouve ça son ne sort de ma boucheParce que j'ai toujours du mal,Je l'ai dit,Même avec les gens que je connais,J'arrive pas à dire,Je me contente de montrerSans mot,Et là, Je me contente de d'étreindre doucementDans le me sensBienDans ce calmeSous la me sensBienDans ce silenceEntrecoupé de tes motsEt ta chaleurSur ma peauOn est bien, non,Ensemble,A voguerSur les flots,Bateau en dériveJ'aime me laisser porter dans la brumeEt la destination, je la regarde pasY'a pas de ce sentiment de me perdreA tes côtés,Tu n'es ni phare ni ombreTu es seulement ce flotQui pousse et accompagneDoucement, calmementTu es seulement ce flotQue je suis sans rien direAvec le noir, il finit par se redresser,Par se lever,Quitter les drapsJe sens sa chaleur partirEn même temps que luiPuisLe bruit des rideaux qu'on tireIl regarde le dehorsLes gouttes qui tapent et agressent les carreaux Il regardeLa pluie tomberL'orage se ouverteLe vent pénètre la chambre trop moiteEt les mots prononcés précédemment s'envolentAvalés par la pluie du dehorsTout s'en va dans cette fraîcheur soudaineEt se tourne vers moiInvitationA la suivreSous cette eau du cielQui tombe, ruisselle sur son corps nuDétrempe les cheveuxEt envahit le me redresse à mon tourLe drap glissant sur mon corpsMe redresse dans le noirLe regarde quelques instantsLui, sous la pluie, en osmose complèteBras ouvertsComme accueillant une vieille amie revenue du cielLuiSous la pluieComme amoureux de cette eau qui se déverseEt son corps se met à bouger en rythmeTandis que mes pas glissent silencieusement dans la chambreJusqu'à la dans l'encadrement,Un peu en recul,Un peu en arrière,Je le regardeSans oser franchir le pasLe rejoindreJe suis plus méfiante que lui envers l'eauJe ne l'aime pas tout le tempsParce qu'elle s'oppose au feuEt que le feu, j'en ai besoinPour survivreBesoin de cette flamme combativeAu creux des tripesPour faire face à l' reprend la paroleEt ses mots me font sourireUn sourire attendriJ'ai bien envie de sortir sous la pluie,Moi aussi,Pour lui prendre la main,Juste çaLa serrer dans la mienneEt lui dire-Un grain de folie dans l'esprit, c'est essentiel pour survivre dans ce monde trop terne. Que tu sois fou ou pas selon tes propres dires, moi, j'aime cet éclat dans l'oeil. Quel que soit le nom qu'on lui donne. Folie. Sagesse. Inconscience. Qu'importe. Je l' pluie redoubleDe ma place un peu en retraitJ'en reçois tout de même des gouttesEt éclaboussuresAlors que lui,Sautille sur place,Plein d'envie de s'envolerIl pourrait presque tenter de sauter du balconEt voir s'il décolleAprès tout, c'est possible de décollerSuffit d'être avec la bonne personne ;Mon frère astral et moi l'avons déjà prouvéDeux foisUne fois vers les étoilesUne autre vers les au lieu de sauter, C'est prendre de la hauteur qu'il me proposeMonterPour regarder les éléments se déchaînerAdmirer leur beauté autant que les craindreLes voir venirLeur faire faceEt les me plaîtEt je finis par m'avancerLes pieds nus dans les flaquesFroid au bout des orteilsLa pluie qui bat la chairQuelques secondes à peineJ'ai l'impression de ressortir d'une noyade dans le lacJe suis totalement trempéeMais qu' vers les cieuxEt regarder l'orageMe qu'il a repéréeQui attendTout comme nous, on attendQue se passent les chosesQue souffle la tempêteAlors je prends sa main dans la mienneEt je me range derrière son avisVoir les choses de là-bas,Perchés sur le toit du mondeEt regarder la Terre s'agiter sous montonsNous grimponsEt de là-haut,Tout semble si petitSi minusculeLà, en bas,C'est incroyablement videAlors que la tempête approcheLes gens se sont réfugiés chez euxIl est tard, sans doute,Ils doivent dormir au fond de leur litSous une couette protectriceAlors que la tempête frappe à leurs fenêtresSur leurs toits d'ardoises ou de tuilesPeut-être même qu'elle parviendra à rentrer chez certainsQui seront dépités au matinDe voir les nous ne nous soucions pasPas de celaNous n'en avons rien à faireDu matérielOn a rien à perdreNous sommes juste nousSur notre toit,Nus -pas même ça à perdre dans le ventEt nous regardons venirNous sentons arriverSous une pluie soudainement vent violent fouette le visageEntremêle les cheveuxBourrasque qui prend aux tripesAlors que les gouttes se mettent à frapper horizontalLa tempête, enfin làEt sa violencePresque est bien capable de détruire,Souffler jusqu'à ce que tout s'envole,Réduire en charpie toutes constructions humainesLaisser derrière elle que champ de ruineMaisJe l'aime,Cette violence,Je me retrouve en elle,Dans ce sublime de destructionDes pierres qui tombent les unes après les autres-fabuleux qu'on perdraParce qu'on y gagnera bien plusOn gagneraCe sentiment doux et indescriptibleDe LibertéDans les airsLorsque tout aura été détruitAprès la tempête, c'est refaireEn main n'a pas lâchée celle de SethJe serre ses doigtsDans les miensLe contact physiqueFace au ventEt je sais qu'après la tempête, Il sera encore là,Il y aura lui,Moi,Sur notre toitFace aux élémentsEt, une fois le calme revenu,Nous nous séparerons,La pluie pour unique lien entre nous,Nous nous séparerons,Chacun voguant sur son propre bateauAu milieu du champ de rienQue nous auront laisséVent, violence et de ce notre du rp pour moiMerci pour tout Au plaisir de te recroiser Invité Re Jour de pluieInvité, le Mer 2 Aoû - 1920 MusiqueLa tempête pourrais la contempler de loin, attendre qu'elle nous prenne, nous emporte dans son tourbillon incessant, nous force à la je la regarde à mon attention se porte sur toi, après tout, si je suis ici, c'est avec toi, grâce à toi, pour pour la toi, je ne serais pas monté sur ce toi, je ne me serais pas ouvert toi, jamais personne ne m'aurait pourtant, qui es-tu ?Une une connexion si forte avec une inconnue, c'est comme affirmer que, quelque part, nous sommes tous bel et bien liés, que l'union est possible entre les êtres, que nous avons tous un avenir ce n'est pas ce que j'ai envie de me dire que de parler à l'unisson, j'ai envie d'utiliser ma propre voix pour exprimer ma gratitude envers cette jeune fille parles peu, Kohane, mais ton silence est plus puissant que n'importe quelle parole prononcée dans le vide, ton corps est plus chaleureux que celui de la femme que j'aime, ta présence est plus sécurisante qu'un soir de Noël passé en fais-tu pour provoquer en moi cet effet ?Je dirais que c'est le goût de l'éphémère, le fait de savoir que nous n'avons rien à perdre car bientôt, nous nous quitterons pour ne plus jamais nous nous nous libérons, et nous n'avons pas honte de le faire, de donner une mauvaise image de nous. Nous nous comportons comme si nous ne partagions pas le même monde, comme si nous nous oublierions à toute vitesse une fois ce moment vécu ensemble, comment pouvons-nous encore accepter le fait de s'oublier aussi facilement ?Peut-être était-ce une condition, après condition pour partager nos corps, échanger des mots, s'offrir nos ne te le cache pas, Kohane peut-être n'en as-tu rien à faire, mais j'aurai pour ma part beaucoup de mal à j'ai désormais l'impression que ta présence a une place importante dans mon je m'attache trop pas que je t'aime, car j'ai bien conscience que cet amour ne durera que le temps de cette scène, de ce dialogue ; qu'une fois séparés, mes sentiments pour toi ne seront plus les j'ai l'impression que le lien que nous venons de tisser n'est pas aussi léger qu'il n'y paraît. Ample, souple, c'est comme s'il pouvait s'étendre, nous proposer davantage qu'une relation d'une qui nous relie ?Notre vision du monde ?Le monde en lui-même ?Le destin ?La magie ?Les autres ?Notre volonté ?La tempête approche, sommes nus sous la pluie, à attendre ensemble qu'elle nous emporte et nous préfère me taire à de de te remercier une dernière fois pour avoir partagé ce moment avec du RPMerci pour cette rencontre, en espérant recroiser la route de Kohane Lïnwe FelagündRéférent Maître de JeuGryffondor Re Jour de pluieLïnwe Felagünd, le Dim 13 Aoû - 1911 L 'espérance se cache derrière les nuages grisavec LinaaaJour de pluieBruine ou averse abondantesécrétée par ces nuages noirs de suie L'eau est immonde et tiède et prenantecomme après un orage d'été qui vous suitJour de pluie Jour de pluieLà-bas, un homme sur un banc livideécaillé par le temps et les caprices du ciels' garçon est aussi livide que son banc. Posé là sous un climat torride et humide. Mais encore tiède par le soleil du matin. La pluie se cache dans les cols osseux - désagréable. Les gouttes coupent comme des morceaux de verre jusqu'aux montagnes rocheuses les épaules. Les rivières opales sur ce crâne despotique perdent espoir, noyées sous l'eau trompeuse d'aujourd'hui. Les affaires sont trempées. La morale au plus bas, dans ces chaussures le plus incroyable, c'est que ça lui plaît. L'aspect du village a changé — nouvelle vision. En fait, il croit en la stérilisation par l'eau bénédictine. Nectar inconscient de la pensée. Son âme est-elle plus propre, désormais ? Sa raison plus saine et son cœur moins sale ?Jour de pluieJour de pluie — vive la pluie donne envie de sourire au soleil absent, néant, et autres édition par Lïnwe Felagünd le Ven 25 Aoû - 1812, édité 1 fois Re Jour de pluieContenu sponsorisé, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum les forumsForum Blabla 15-18 ans Etoile Abonnement RSS Réglages Mise en forme JVCode Afficher les avatars Afficher les signatures Afficher les spoilers Miniatures Noelshack Sujet si tu m'aime, arrête tes bétises, il faut grandir RépondreNouveau sujetListe des sujets 1 JennaWhite2 MP 15 août 2016 à 231630 Tu m'fait pleurée la nuit Correctif MP 15 août 2016 à 231704 Ta vraiment un avatar malsainVoila c'est dit maxgorthor MP 15 août 2016 à 231721 Il pleut sur mon coeur comme il pleut sur la ville. Victor Hugo JennaWhite2 MP 15 août 2016 à 231726 Le 15 août 2016 à 231704 Correctif a écrit Ta vraiment un avatar malsainVoila c'est dithuh... 1 Nouveau sujetListe des sujets Répondre Prévisu ? Victime de harcèlement en ligne comment réagir ? Sous-forums Le Grand Voyage La Corée du Toast Salut Yuengling Infos 0 connectés Gestion du forum Modérateurs Mano, L_G, SaumonArcEnCiel, Puissancier Contacter les modérateurs - Règles du forum Sujets à ne pas manquer Le 15-18 et le piaf bleu. Le petit guide du karma [PROJET] / Rendez-vous dans 10 ans ! / J'ai payé cette épée 349€ [Jeu] Projet JVC [RPG] Final Fantasy 15-18 [Jeu] J'ai crée un RPG sur le 15-18. Un lock collector Langage SMS, explications Fic Le Geek, le No-life et le wesh [Jeu] Hapclicker [TUTO] Comment cadrer votre avatar correctement ? La vidéo du moment

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